teste, Monseigneur, que j'ai ménage les expressions, afin ode ne pas affliger votre cœur. Je ne doute pas que notre M intendant, quoiqu'il craigne beaucoup de déptaire, n'en odise encore ptus que moi que votre Eminence ait la bonté ode s'en faire rendre compte je sens bien que, dans )M"B )) première place, on ne peut ni tout écouter ni remédie~ "S »tout; cette maxime pouvoit être admise sous les ministères "précédents; mais sous le vôtre, tout est écouté: tes grandes »affaires'qui décident du sort de l'Europe, ne vous font pas »perdre de vue les plus petits détails. Rien ne vous échappe de cette immensité de soins, et rien presque ne paroît non»seulement vous accabler, mais même vous occuper. C'est «dans cette confiance que j'ai hasardé cette lettre; avec un »vrai père, on ose tout, et quand on lui parle pour ses en»fants, on peut bien l'importuner, mais on est bien sûr »qu'on n'a pas le malheur de lui déplaire. n
Page xmi. Sur le mélange du genre de Massillon et f/e celui de Bourdaloue dans un wë/C Sermon.
C'ËTOit l'ingénieux La Motte qui disoit ce que nous avons rapporte, qu'un Sèrmon excellent à tous eg~ay'~ ~e/'o~ celui dont le raisonneur Bourdaloue ~Mro!'< /e/y'e/K/ey point, et le touchant Massillon le second. Un critique plein de goût, et qui mérite qu'on lui réponde (tant d'autres ne méritent pas même qu'on les lise) M. de La Harpe ne pense pas comme La Motte, et croit qu'un Sermon de ce genre seroit une étrange Z~gayvMy'e. Oui, sans doute, '-i dans le premier point Bourdaloue étoit raisonneur avec froideur et sécheresse, comme il ne l'est que trop souvent dans ses sermons mais non pas s'il étoit raisonneur avec éloquence,