son temps. Pouvoit-il ne pas applaudir à ce grand homme, duquel il est vrai de dire, comme Quin.tilien le disoit de Cicéron ~M~7~N:K< 7~e7~ /)ro~rej- /'o~ <x~~ dans /o~Me~c~ par le ~OM< <yM<? /'o~ ~o~~e à ~Zec~re de ses OM~~e~ ? Trop çonnoisseur pour s'y méprendre, à peine .eut-il entendu Bourdaloue, qu'il l'admira et s'il ne le prit pas su tout pour son modèle, c'est que sort talent le port.oit vers un autre genre d'éloquence, Or, il etoit fortement persuadé que pour reussir en quelque genre que ce'soit, l'on doit étudier son talent, et le suivre en un mot, travailler de génie que s'attacher servilement à copier la manière d'un autre, quelque parfait qu'il soit, à moins que sa manière ne se trouve assortie aux dispositions que la nature a mises en nous, c'est S'exposer à ne jamais rien faire qui ait un certain feu, et ce tour original qui fait le mérite des bons ouyEages.
Pour la plupart des autres prédicateurs, outre ce défaut d'onction ~t de sentiment, que Massillon trouvoit à redire dans leurs sermons', if reprochoit à plusieurs d'entrer dans un trop grand détail sur les conditions et sur les mœurs extérieures, moyen infaillible pour ennuyer les trois quarts de son auditoire, .toujours composé de personnes qui différent toutes entre elles, ou par l'âge, où par l'état, ou par la condition. Tandis que a.