B risiens et les Sadducéens sont encore parmi nous'fës maîtres "de la doctrine, c'est-à-dire, les jésuites désignés par les » premiers qui n'ont qu'une écorce de religion, et tes évê"quesmnrquésparIesSadducécns~qui n'en ontpointdutout. xUne bonne cause seroit-ette défendue par de tels excès ? ))Ne laissez pas séduire, mon très-respectabte Seigneur, » votre zèle et votre bonne foi par les louanges de ceux qui ))vdus applaudissent. S'ils vouloient s'en tenir précisément au dogme nous serions bientôt d'accord mais ils outrent tout, et c'est ce que la sagesse de l'Egtise ne souffrira, ja»mais. Les jésuites ont leurs opinions que l'Église tolère a mais croyez-vous que la plupart des évëques pensent et renseignent comme eux? Au lieu de vous unir à nous, pour »nôus aider à soutenir l'ancienne doctrine et la saine moHrale, vous nous affoiblissez en vous séparant de nous; »vous donnez de nouvelles armes au molinisme; vous aidez "ses sectateurs a persuader au monde qu'on ne peut com»battre leur doctrine sans tomber dans des excès opposés. » Voici ce que Massillon écrivoit encore à l'évêque de Rhodez ( Tourouvre ), qui, dans une lettre écrite au roi et signée par quelques évëques, avoit pris la défense de celui de Senez. a Les remèdes qui aigrissent le mal, sont de nouvelles' plaies qu'on fait à i'EgIisc. Ceux qui, sont à la "tête du Jansénisme, et qui écrivent pour sa défense, sont »des esprits outrés, qui passent le but sur toutes les ma»tières qu'ils traitent. H est vrai que de l'autre côté on.ne »s'en est pas toujours tenu aux justes bornes, et qu'on a ? défendu !'Eg)isc avec des armes qui afïoiMissoient sa cause. DQuel parti donc reste-t-il à prendre pour des évëques qui D aiment la paix et la vérité Il faut prendre le parti qui n'est "point parti, c'cst-a-dire, précisément celui de l'Eglise. »qui désavoue, et ceux qui la défendent mal, et ceux qui