il ne vous est plus permis de vous égarer à. l'in&u du public; et let.st;andale est toujours le triste privtlége que votre rang ajoute à xos fautes. Je .dis .le scandale, premi&remjent d'imitatio n. Les hommes'imitent toujours le mal avec plaisir, mais~surtout lorsque de grands exemples le leurproposent; ils trouvent alors une sorte de vanité dan&Ieurs égarements, parce que c'est par-là qu'ils yous;.r€8semblent:.le peuple regarde comme.un' bon air.de marcher sur vos traces la yitle croit se faire, b.onneur en prenant tout lei mauvais _de la cQur;osmœurs.~orment~un poison qui gagne, tes peuples'et les provinces, qui infeeteteus les états, qui. change les mœurs. publiques, qui donne à. la licence un air de/Nobl'esse et'de. ben~gdût', et qui substi.t)ue!à la simplicité dé nos pères et à l'innoc'e.nce, .des, mœurs a~Mienn.es, .la. n.ouvea~Uité de~vos plaisja-s;, de yotJ'e.!u)Xe,: de.v.os p-cofusions et-.de~v.os indécences profanes.AInsi c'.est- de vous que pa.ssent.:jusquedans'Ie peuple l.es.mo.desttEnmodestes, la vanité~des'pa~n~es!, les artiuees: q.ui..désbonor.en.t un~Ktsage. o.u 'la pudeur toute seule, ,devroit êt~e .peinte-la fureur d,es:,jgux, la' ia.ciIHé.des. mœurs la licence des entretiens, la liberté; des passions, et toute, la)Co.rr,ujp,tion de nos siècles.
Et d'~ croyez-vous, mes. Frères-, que vienne -cette. Iic€nce,e~rénée qui règne .parmi'ies peuples ? ,Ceux qui vi.ven~Ipin~de vous ,dansles provinces les