C'est-à-dire, l'humanité envers les peuples est !e premier devoir des grands et l'humanité envers les peuples est l'usage le plus délicieux de la grandeur.
PREMIÈRE PARTIE.
SiRE toute puissance vient de Dieu et tout ce qui vient de Dieu n'est établi que pour l'utilité des hommes. Les grapds seroient .inutiles sur la terre s'il ne s'y trouvoit des pauyres e.t des malheureux Us ne .doivent leur élévation qu'aux besoins publics et, loin que les peuples soient faits po.ur.eux ils ne sont eux-mêmes tout ce qu'ils sont que pour les peuples.
Quelle affreuse providence, .si tpute la multitude des hommes n'étpit placée sur la terre que ppur servir aux plaisirs d'un petit nombre d'heureux qui l'habitent,et qui souvent ne connoissent pas le Dieu qui les comble de bienfaits!
Si Dieu en élève quelques-~ns c'est donc pour être l'appui et la ressource des autres. II se décharge sur eux du soin des foibles et des petits c'est par-la qu'ils entrent dans l'ordre des cqnsei}s de la sagesse éternelle. Tout ce .qu'il y a de réel dans leur grandeur c'est l'usage qu'ils en .doivent faire pour ceux qui souffrent; c'est le seul trait de