que, comme ce roi de Babylone, il ne ventile élever la statue impie, l'idole de sa grandeur, que sur les larmes et les débris des.peuples et des nations; grand Dieu quel fléau pour la terre! quel présent faites-vous aux hommes dans votre colère, en leur donnant un tel maître
Sa gloire. Sire, sera toujours souillée de sang: quelque insensé chantera peut-être ses victoires mais les provinces les villes, les campagnes en pleureront on lui dressera des monuments superbes pour immortaliser ses conquêtes mais les cendres encore fumantes de tant de villes autrefois florissantes mais la désolation de tant de campagnes dépouillées de leur ancienne beauté; mais les ruines de tant de murs sous lesquels des citoyens paisibles ont été ensevelis; mais tant de calamités qui subsisteront après lui, seront des monuments lugubres. qui immortaliseront sa vanité et sa folie. Il aura passé comme un torrent pour ravager la terre, et non comme un ûeùve majestueux pour y porter la joie et l'abondance son nom sera écrit dans les annales de la postérité parmi les conquérants mais il ne le sera pas parmi les bons rois et l'on ne rappellera l'histoire .de son régne que pour rappeler le souvenir des maux qu'il a faits aux hommes. Ainsi son orgueil,' Si ascenderit usque ad ccetum BupMbm ejus, et caput ejus aubes tetigerit quasi cterquiUntum in fine perdetur. (Job, M. 6 )