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Titre : Mes mémoires. T. 6 / par Alexandre Dumas

Auteur : Dumas, Alexandre (1802-1870). Auteur du texte

Éditeur : M. Lévy frères (Paris)

Éditeur : [puis] C. Lévy (Paris)

Date d'édition : 1863-1884

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38938475k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 10 vol. ; 19 cm

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Description : Collection : Collection Michel Lévy

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2050786

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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bons de la branche aîné, le 29 juillet 1830; de sa fidélité aux Bourbons de la branche cadette, le 24 février 1848; et enfin, de sa fidélité à la République, le 2 décembre 1851 Mais vous êtes modeste, cher monsieur Dupin. La modestie est, avec le courage civil et la conscience politique, une de vos grandes qualités, et, par modestie, vous n'osez dire vousmême ce que vous .pensez de vous

Soyez tranquille toutes les fois que l'occasion s'en présentera, j'aurai l'honneur de vous suppléer dans cette honorable tacite regrettant seulement de ne pas en savoir plus que je n'en sais, pour en dire davantage, et vous traiter selon vos mérites.

Comment craindre, avons-nous dit, quand la société Aidetoi, le ciel l'aidera, dans un banquet, aux Vendanges de Bourgogne, déclare que le roi est le premier pouvoir de l'État, et boit à la santé de Charles X ?

Comment craindre, enfin, quand M. Odilon Barrot, dans un autre banquet donné par six cents électeurs, et décore de deux cent vingt et une. couronnes symboliques, confond dans un même toast le roi et la loi?

0 grands hommes d'Etat, fossoyeurs de rois, ensevelisseurs de monarchies, quand donc les peuples, las de votre fausse science, vous frotteront-ils, une bonne fois pour toutes, le visage dans les événements que vous faites, et que vous ne voyez pas?

Aussi, complétement rassuré, le 24 juillet, Charles X tint-il conseil. A ce conseil, les destinées de la monarchie furent pesées de nouveau, et la signature des ordonnances fut décidée.

Seul, M. d'Haussez fit au président du conseil cette observation, que M. de Bourmont lui avait fait promettre de ne rien risquer en son absence.

–Bah répondit le prince de Polignac, quel besoin avonsnous de lui? ne suis-je pas ministre de la guerre par intérim? Mais, lui demanda M. d'Haussez, sur combien d'hommes pouvez-vous compter à Paris? En avez-vous au moins vingthuit ou trente mille 9