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Titre : Mes mémoires. T. 6 / par Alexandre Dumas

Auteur : Dumas, Alexandre (1802-1870). Auteur du texte

Éditeur : M. Lévy frères (Paris)

Éditeur : [puis] C. Lévy (Paris)

Date d'édition : 1863-1884

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38938475k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 10 vol. ; 19 cm

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Description : Collection : Collection Michel Lévy

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2050786

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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distance, renaissait pour lui aussi fraîche la seconde fois que la première.

Grenoble est la ville de l'opposition nulle part n'ont germé d'aussi vigoureuses semences de liberté que dans cette cité insoumise, qui brisa, pour en faire hommage à Napoléon, en 1815, les portes qu'on ne voulait pas lui ouvrir qui vit, en 1816, guillotiner Didier, Drevet et Buisson, et fusiller vingtdeux conspirateurs, parmi lesquels étaient un vieillard de soixante-cinq ans et un enfant de quinze

Quarante jeunes gens à cheval et plusieurs voitures sortirent pour aller au-devant du général,.le rencontrèrent à une lieue de la ville, et lui firent cortège puis, à la porte de France, l'ancien maire, destitué, sans doute, au milieu de toutes les réactions politiques de l'époque, l'attendait, et lui présenta une couronne de chêne au feuillage d'argent. Cette couronne, ténioigiiage de ~'NMMMt' et de la reconnaissance du peuple, était le résultat d'une souseription à cinquante centimes.

A Vizille, on fit mieux encore, on tira le canon.

Le 5 septembre, ce fut au tour de Lyon de manifester au général une sympathie qui avait tout le caractère d'une ovation. En effet, une députation fut nommée pour recevoir le général sur les limites du département du Rhône cette députation était escortée d'une troupe de cinq cents cavaliers, de mille jeunes gens à pied, et de soixante voitures occupées par les principaux négociants de la ville. Au milieu de ces voitures était une calèche vide, attelée de quatre chevaux, et destinée au général.

A la porte de Lyon, le général fut harangué par un ancien avocat. Nous ne nous rappelons pas cette harangue plus que libérale; nous nous rappelons seulement quelques mots de la réponse de celui auquel elle était adressée.

Aujourd'hui, répondit le général, après une longue diversion de brillant patriotisme et d'espérances constitutionnelles, je me retrouve au milieu de vous dans un moment que j'appellerais critique, si je n'avais reconnu partout sur mon passage, si je ne voyais dans cette puissante cité cette fermeté