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Titre : Mes mémoires. T. 6 / par Alexandre Dumas

Auteur : Dumas, Alexandre (1802-1870). Auteur du texte

Éditeur : M. Lévy frères (Paris)

Éditeur : [puis] C. Lévy (Paris)

Date d'édition : 1863-1884

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38938475k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 10 vol. ; 19 cm

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Description : Collection : Collection Michel Lévy

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2050786

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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CXXX1X

Pourquoi la recommandation du duc d'Orléans au sujet de ma croix avait échoué. -Le milliard d'indemnité.–Voyage de la Fayette en Auvergne. Sa réception à Grenoble, à Vizille et à Lyon. Voyage de Charles X en Alsace. Varennes et Nancy. Ouverture des Chambres. -Le discours royal et l'adresse des 22L –L'articte 14. La conquête d'Alger, et la reprise de nos frontières du Rhin. Passons d'une soirée d'artiste à une soirée aristocratique, et qui lit un bien autre bruit!

Je veux parler de la fameuse soirée du Palais-Royal; de la soirée donnée, le 31 mai 1830, par M. le duc d'Orléans à son beau-frère le roi de Naples.

Mais, auparavant, reprenons les choses d'un peu plus haut.

Pourquoi la recommandation de M. le duc d'Orléans au sujet de ma croix avait-elle eu si peu d'influence? C'est que, de jour en jour, et au fur et à mesure que sa popularité grandissait, son crédit baissait aux Tuileries. C'est que, de jour en jour, le duc d'Orléans, enhardi, et pesant dans son esprit cette question qu'il fallait poser, m'avait-il dit, a un concile, et non à un prince du sang, laissait échapper contre la cour des paroles qui indiquaient une opposition plus ouverte.

C'est que, depuis l'entrée de M. de Polignac au ministère, c'est-à-dire depuis le lendemain de cette fameuse audience de Victor Hugo, reçu par le roi à Saint-Cloud, tout le monde s'attendait à une révolution.

Il fallait que cette révolution fût bien publiquement flottante dans l'air, puisque, pour mon compte, j'avais répondu à M. de Lourdoueix ce fameux j'attendrai, qui, eussé-je attendu, ne m'eût guère remis qu'à six mois.

Le 2 mars, la Chambre s'était ouverte.

Y). t. 3