pour applaudir ou pour sif)Ier on applaudissait ou l'on sifJIaitjYoiiàtout.
La première représentation d'bernant a laissé un souvenir unique dans les annales du théâtre la suspension de Marion Déforme, le bruit qui se faisait autour d'.Hern<MM, avaient vivement excité la curiosité publique, et l'on s'attendait, avec juste raison, a une soirée orageuse.
On attaquait sans avoir entendu, on défendait sans avoir compris.
Au moment oit Hernani apprend d.e Ruy Gomez que celuici a confié satitle à Charles V, il s'écrie:
Vieillard stupide, il )'aimet t
M. Parseva) de Grandmaison, qui avait l'oreiHe un peu dure, entendit: "Vieil as de pique, il l'aime! a et, dans sa naïve indignation, il ne put retenir un cri:
Ah! pour cette fois, dit-it, c'est trop fort
Qu'est-ce qui est trop fort, monsieur? .qu'est-ce qui est trop fort ? demanda M~on. ami Lassailly, qui était à sa gauche, et qui avait bien entendu ce qu'avait dit M. Parseval de Grandmaison, mais non ce qu'avait dit Firmin.
Je dis, monsieur, reprit l'académicien, je dis qu'il est trop fort d'appeler un vieillard respectante comme l'est Ruy Gomez de Silva, « vieil as de pique
–Comment! c'est trop fort?
Oui, vous direz tout ce que vous voudrez, ce n'est pas Mon, surtout de la part d'un jeune homme comme Hernani. Monsieur, répondit LassaiUy, il en a le droit, les cartes étaient inventées. Les' cartes ont été inventées sous Charles VI, monsieur l'académicien si vous ne savez pas cela, je vous l'apprends, moi. Bravo pour le vieil as de pique! bravo Firmin bravoHugo! Ah!
Vous comprenez qu'il n'y avait rien à répondre à des gens qui attaquaient et qui défendaient de cette façon-ià. .f7e)WHM eut un grand succès, mais plus matériellement contesté que celui d'~enu III.