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Titre : Mes mémoires. T. 6 / par Alexandre Dumas

Auteur : Dumas, Alexandre (1802-1870). Auteur du texte

Éditeur : M. Lévy frères (Paris)

Éditeur : [puis] C. Lévy (Paris)

Date d'édition : 1863-1884

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38938475k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 10 vol. ; 19 cm

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Description : Collection : Collection Michel Lévy

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2050786

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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permettaient pas de soupçonner; je tiens ma promesse. En 1835, j'entrepris avec Jadin un voyage en.Italie. Notre intention était de faire ce voyage en véritables touristes, c'est-à-dire à pied, à cheval, à mulet, en voiturin, en corrtcolo, en ~p<M'o?KM'e, en barque, comme nous pourrions enfin. Nous réso!umes de sortir de France par ce que l'on appelle la rivière de Gènes; en conséquence, nous prîmes à Hyères une espèce de voiturin qui devait, moyennant cent francs, nous conduire à Nice en passant par le golfe Juan, où nous aurions la faculté de nous arrêter une demi-journée, mon intention étant de prendre, pour le faire graver plus tard, un dessin de la plage où Napoléon avait débarqué en 1815. De son côté le vetturino avait le droit de nous adjoindre quatre personnes, à la condition que ces personnes ne pourraient s'opposer à une première station de cinq ou six heures à Cannes, et à une seconde station à Grasse.

Au nombre des voyageurs qui nous accompagnaient était un jeune homme de vingt-quatre ou vingt-cinq ans, vêtu d'un frac bleu, d'un pantalon de nankin, de bas de couleur et de souliers lacés.

Dans mes 7mp)'M~i'o)M de voyage, je lui ai donné le nom de Chaix; dans mes Mémoires, je dois rétablir son véritable nom il s'appelait Louët.

Pendant un jour et demi, il ne nous adressa point la parole; seulement, notre conversation paraissait l'intéresser énormément a toutes les drôleries, il souriait, et aux rares choses sérieuses que nous disions, il écoutait sérieusement. A table, son couvert était toujours à côté des nôtres; à ta première couchée, il s'arrangea de manière à n'être séparé de nous que par une cloison.

Arrivés au golfe Juan, nous nous arrêtâmes, et, tandis que Jadin faisait son dessin, je me jetai à l'eau, et me baignai. Ad moment où'je me déshabillais, Louët s'approcha de moi, et, m'adressant pour la première fois la parole, me demanda la permission de se baigner avec moi.

Je ne distinguai pas, d'abord, dans cette demande tout ce, qu'elle avait de religieusement poli, et lui répondis un riant