tites lataes.JQu gr. 'koitphos, léger, et de lithos, pierre.
K.YNANCIE, esquinancic inflam-.matoire qui forc£ lé malade à tirer la langue comme les chiens. Voy. CrwAiircie, p. i55.
KYKIÉ ELEISON, partie de 1? messe; commencement ordinaire des litanies. Du gr. kurie, vocatif de kurios, seigneur, et d'eîe'eson, ayez pitié. KTRiEtLE, multitude, (juantité,. longue suite de choses fâcheuses et ennuyeuses, de doléances^ plaintives. De kurios.
SIRE. Ce titre affecté aux seules têtes couronnées signifioit, chez nos aïeux, mari, maitre, seigneur, souverain, et se donnoit encore indistinctement à toutes sortes de personnes, comme l'on donne aujourd'hui celle de monsieur; c'étoit aussi un terme injurieux en y ajoutant l'épithète de beau. Du gr. kurios, et non pas de seniore, abl. de senior.
Sikerie, anciem titre dé certaines terres seigneuriales. ~i .1
Seigneur,. titre donné à Dieu; possesseur 4'un .pays d'une terre noble titre des hommCs .de. la haute noblesse. Du gr. kurios. ̃] SEIGNEURIAGE, droit du prince sur la fabrication des monnoies. Seigneurial, de seigneur; qui appartient au seigneur, qui en donneles droits: Seigneurialemewt, en seigneur. SEIGNEURIE, droits, autorité de sei-, gneur titre de dignité .terre seigneuriale.
MONSEIGNEUR, au plur. messeigneurs, nosseigneurs, titre d'honneur aux grands seigneurs. `.
Monseigneuriser, donner le titre de monseigneur.
Sieur, abréviation de monsieur; quelquefois titre d'honneur, mais plus souvent terme de familiarité et de mépris. Monsieur au plur. messieurs, titre de civilité donné aux personnes à qui l'on parle ou l'on écrit.
Moks, abréviation de monsieur. Malgré la dénégation de Ménage, les mots qui composent cette famille dérivent du gr. kurios, seigneur. Léon Trippaultavoit'aperçn cette élymologie, ainsi que Hauteserre et Dominic.y. Estieone Pasquier s'exprime en ces termes « De ma part je ne fay aucun doute que nous ne l'ayons emprunté du grec f le mot sire), non de la poussière des escholes grégoises, ains des cérémonies de nostre église. Et voicy comment. Encore qu'ès psaumes de David, saint Hierosme eust traduit ce saint mot de Jehova, sous celui de Dominus, qui n'estoit pas de petite, étoffe aux Romains si est-ce qu'ès plus solemnelles prières de nostre église, mesme au sacrifice de la messe, nous louons Dieu sous cette grqpde parole de kyrie, qui signifie seigneur..» Ducange a partagé la même opinion, 'et Barbazan' a démontré que le lat. senior, fait.de senex, 1 vieux, âgé, 'ne pouvoit avoir engendré le françois seigneur. «S'il en étoit ainsi, il n'y a pas d'homme sur terre, de quelque condition. qu'il puisse être,.qui ne fàt un seigneur, lorsqu'il sera vieux, car, dit-il, je soutiens' qu'il faut être ancien pour être senior. Le fils d'un grand est seigneur au moment de sa naissànce, pourquoi? c'est parce qu'il est distingue par sa naissance, par l'état, la condition de son père il est insignis, insignior, il est homme de distinction, par son rang, parles grands emplois qu'il possède-
Un savant orientaliste, que j'ai consulté à cet égard, me répondit « Je pense que l'analogie s'oppose à ce rapprochement entre sire et la famille de seigneur. Sire dérive sans doute de kyrie, mais Seigneur est l'homologue de l'ital. signore, et de l'espag. senor, qui me semble venir du lat. senior; il en est de même du titre honorifique sir, des Anglois, on bien on lui donne une origine celtique insoutenable. »