turé bleue foncée. Du lat. glastum, en bass. lat. quaisdium.
Gueder, teindre avec la guède; soûler faire manger avec excès par analogie on a dit
Gaude, espèce de réséda qui donne e une teinture jaune;, farine de blé de ̃ Turlie, qui est de couleur jaune; bouillie faite avec.
G audace, teinture, avec la gaude. Gacder, teindre avec la gaude. GUENILLE, haillon; chiffon vieilles hardes déchirées chose de peu de valeur. On appeloit anciennement gonelle, un habillement d'homme et de femme un manteau de prêtre, une robe de moine, et enfin une casaque ou longue cotte qui se mettoit sur l'armure, et qui descendoit sur les mollets. De la bass. lat. gaunacum. On donna également le nom de guenelle à une banderolle, àl'écharpe d'un guerrier. En perdant ces deux mots, nous avons conservé celui de guenille, dont personne n'avoit cherche l'étymologie. Guenille servit d'abord à désigner un vêtement en lambeaux, puis ensuite fut donné à tous les objets en mauvais état. Un-savant étymologistc prétend que le lat. gaunacum, l'it. gonna, gonella, le franc. gonelle et guenille, dér. tous du saxon gown, robe, mot qui fait partie de la lailgue angloise.
Gcenillow, petite guenille.
Déguenillé, dont les vêtements sont en lambeaux.
Gcekipe, femme malpropre, dont les habits sont en lambeaux; prostituée de la basse classe; d'autres dérivent ce mot de celui de guenon. Voy. JOUE. GUÊPE, insecte hyménoptère, sorte de grosse mouche à miel,. mauvaise et rapace. Onomatopée, du vol bruyant de. cet insecte. En lat. vespa.
Guépiàires, famille d'insectes hyménoptères, comprenant toutes les espèces de guêpes.
Guêpier, guépière, nid de guêpes. Guêpier, oiseau de la grosseur des grives, qui mange les guêpes et les abeilles. J^esparius.
GUERDON, loyer, salaire, présent, récompense. Lancelot, d'après Périon et Gosselin, le dér. du gr. herdos mais il vient de l'ail, werdung, estimation de prix d'où la bass. lat, werdunia
l'ital. guiderdone l'esp. galardon et l'anc. provençal gazardo.
Guerdosmer, récompenser, faire un présent.
Gùerdonneur bienfaiteur, rémunérateur. »
GUERE, guères, peu, pas beaucoup, presque pas. En lat. parum. Sylvius le dérive de -vanum.j Ferrari de validè, et Ménage d'avare.
Naguère, naguère. il n'y a pas longtemps.
GUÉRET, terre labourée, et non ensemencée. De la bass. lat. warectum, fait de vervactum pour verè actum, d'oùvervagere, retoùrnerla terre; d'autres le dér. de jacere.
GUERIR, délivrer d'une maladie; préserver; garantir, sauver, mettre en sûreté; prendre soin. De la bass. lat. garire, fait de curare, dér. de cor uro. Guérison, recouvrement de la santé; affranchissement du pouvoir des passions. En bass. lat. garimentum de curatîo.
Guérissable, qui peut être guéri. Guérisseur, qui guérit, qui donne la santé.
Inguérissable, qui ne peut être guéri. GUERRE, querelle entre deux souverains ou entre deux peuples, qui se vide par la voie des armes; état d'inimitié.
· Des étymologistes dérivent ce mot de l'ail, werre, warre, dont les écrivains de la bass. lat. ont fait werra et d'a*tres de gravare'.
Guerrier qui appartient à la guerre. GUERRIER, guérroyeur, qui fait ou aime la guerre.
Guerroyer faire la guerre.
Guérite, petite loge pour une sentinelle; petit donjon au haut d'un bâtiment.
Aguerrir, accoutumer à la guerre;' accoutumer aux choses pénibles, fàtigantes et .difficiles.
GUET, action d'épier, de guetter, et ceux qui épient. t.
Ménage dérive ce mot de l'allemand wacht, sentinelle; d'autres devidere ou de -vigilare, et enfin Barbazan de quai- rere.
Guétaele, sujet au guet. GUETTER, faire.le guet, chercher, épier, observer, regarder, veiller, voir..