gais, du françois et du saxon dans l'anglôis;, du grec. et, du latin partout. Poussant ensuite plus haut, on fut conduit à examiner s'il n'y auroit pas d'influence asiatique dans le grec- d'Europe* s'il n'y auroît pas d'inflv.ence asiatiqué dans le grec. d'Eurji)pe. du grec et de l'étrusgue dans le latin; et la science étymologique ayant alors reconnu son véritable' objet, put distinguer, avec le secours de l'histoire, les langues influentes des lan^ gues influencées, c'est-à-dire. i° les idiomes modernes influencés par les vieilles langues lbcàles^par le grec, le latin., l'arabe et les langues du Nord; 2° le grec et lelatin'influencés par les idiomes de l'Asie, de l'Afrique et ceux des*plus anciens peuples de l'Occiden|, leurs contemporains; 5° ces mêmes idiomes de l'Asje, ramenés ou non à une souche commune dont on ignore la souche antérieure ou du moins Tes commencemens, et ces mêmes langues locales de la plus vieille Europe, dont on ignore aussi la souche, et dont quelques. débris seulement nous sont parvenus par les écfivains ou par les monuments. Ces trois classes d'idiomes correspondent exactement aux trois périodes de confusion déjà indiqués l'étymologiste ne franchit pas sans réflexion les limites de l'un à l'autre; c'est déjà beaucoup pour lui d'avoir ainsi reconnu et jalonné son terrain.
On a déjà pu pressentir, par cejjui précède, que les travaux qui, depuis la renaissance des lettres, ont eu pour objet les recherches étymologiques, dcpuis,,surtout, l'introduction des bonnes méthodes dans toutes les études, ont- dû plus par-,ticulièrement s'appliquer aux idiomes. de la première classe, les langues modernes, résultat d'innombrables combinaisons que la critique ne sauroit-toujours exactement apprécier. On vit bientôt, en effet, se produire à'l'envi, dans tous les- états lettrés, des recherches étymologiques sur les idiomes nationaux Henry Étienne, dans son Trésor de la langue grecque, avoit montré l'utilité des lexiques où les mots, ramenés d'abord à leur racine originelle, sont rangés à la suite dans l'ordre de leur composition; et les travaux sur la langue arabe, ou sur quelques idiomes bibliques, justifioient pleinement les tentatives de ce genre. Mais on sentit heureusement quelles u'étoient possibles et fructueuses qu'a l'égard dcs.languos dont