fait d'ana, derechef, et de diploô, je double.
DEVOIR, debvoir, être dans l'obligation de faire une chose; avoir à payer, pour solde ou remboursement; avoir des dettes être tenu (te se dévouer. Du lat. debere, composé de la part, de, et ôHlwbere avoir ou tenir de quelqu'un, ou'de ulio habeo. Devoir subst. 'obligation imposée par la nature, les lois, l'usage, 1 honnêteté, la bienséance, la condition l'état, la place, les fonctions ouvrage de classe.
DÉBET, somme due après l'arrêté de compte. Du lat. debet, il doit. • DETTE, debte, ce qu'on doit; devoir indispensable. Debitum.
Débit, trafic, vente en détail; facilité d'élocution de chant, de déclama-tion manière de s'énoncer.
Débitait, marchand qui vend en détail.
DÉBITER, vendre en détail; répandre des nouvelles; dire, publier, déclamer; i exploiter du bois, de la pierre; leur donner la mesure requise..
DÉBITEUR, qui doit, par rapport au créancier; qui débite des nouvelles.' Du, ce qui est dû j ce à quoi on est obligé. Debitum..
DUEMENT, selon la raison, les formes, le devoir!
Endetter, causer des dettes; en contracter.
Indu, qui ne se doit pas; qui est contre la règle, le devoir, l'usage.
Induement, d'une manière indue. Redevoir, devoir après un compte fait; être en reste.
Redevable, qui reste débiteur après un compte rendu à qui on a rendu service.
Redevance, rente charge, dette annuelle.
REDEVANCIE.R, assujéti à une redevance.
Rendetter, contracter de nouveau des dettes.
DEY, chef du gouvernement d'Alger, de Tunis, de Maroc. Du turk daï, day, oncle maternel.
La raison pour laquelle les Algériens ont donné ce nom au chef de leur république, dit le chevalier d'Arvieux, -t'est qu'ils regardent le grand-seigneur
comme le père, leur république comme la mère des soldats, parce qu'elle les nourrit et les entretient, et le dey comme frère de la république, et par conséquent comme l'oncle matemel de tous ceux qui sont sous sa domination. 'Voici l'étymologie du nom de la republique.
Alger, état d'Afrique situé entré le royaume de Tunis et l'empire de Maroc. De l'ar. al Djèzaïr, les îles, parce que, disent les habitants l'endroit Loù est situé Alger étoit anciennement une île que l'on joignoit au Continent. Les Turks" et les Maures lui ont donné l'épithète d'al-ghazi, ville qui combat pour la foi, parce que la piraterie exercée contre les chrétiens est regardée comme un acte de foi par les Musulmans.
DIA, préposition grecque qui est le commencement de plusieurs mots. Les Latins la remplaçoient par de, ex, inter, per, et les François par à travers, de, par. Placée au commencement des mots auxquels on l'a jointe, cette préposition sert à désigner un grand nombre de termes de médecine, de remèdes et autres préparations pharmaceutiques. DIA, terme de charretier pour faire aller les chevaux à gauche.
DIABETES, fréquence d'urine sans que les boissons aient presque changé de nature. Du gr. diabétès, dérivé de diabanô, passer a travers, parce que, dans cette maladie, les liquides'passent t par les voies urinaires aussitôt qu'on les a avalés.
DIABÉTIQUE, qui est attaqué des diabétès.
DIABLE, ange rebelle; génie infernal; esprit malin auquel on a fait jouer un grand rôle. Les peintres le représentent sous les traits d'un grand homme noir, les pieds et les mains armés de griffes, et avec deux cornes sur la tète. Du lat. diabolits, fait du gr. diabolos, délateur, accusateur, médisant, calomniateur; dérivé de diaballô, je médis, j'accuse, je calomnie.
Diablement, excessivement, en dia-' ble.
Diablerie, sortilége, maléfice; mau- vais effet dont on ignore la cause. DIABLERIES,-sorcelleries, prétendues possessions.