Catholicité doctrine, opinions pays catholiques.
CATHOLIQUEMENT, selon la foi catholique.
Catholicon sorte de remède composé de plusieurs ingrédients, que les anciens regardoient comme propre à purger toutes les humeurs.
CATl apprêt des étoffes, à l'aide de .la presse, pour les lustrer et les affermir. D captare, dans le sens de videre, rendre beau à la vue.
Catir donner le cati aux étoffes. Catisseur, qui donne le cati.,
Décatir ôter le cati.
CATOPTRIQUE, partie del'optique qui traite des effets de la réflexion de la lumière. Du gr. katoptron miroir; d'où katoptrizô, réfléchir comme un miroir; dérivé de kala, contre, et d'optomai, voir.
CAUCASE, haute chaine de montagnes qui s'étend entre le Pont-Euxin et la mer Caspienne les naturels.l'appellent Kâf, les Asiatiques orientaux Kof-Rdfj lesJTurks de Constantinople Kdf-Daghi les monts Kdf. L'ancienne forme étoit de Koh-Kasp d'où vient le nom de Caspienne, donné à la mer d'Hyrcanie;
CAUCHEMAR, oppression en dormant pesanteur apparente sur l'estomac. De calai mala, oppression pénible ̃; calca a été dit pour calcatio. CAUSE principe; ce qui fait qu'une chose est ou doit être sujet, prétexte intérêt parti procès qu'on plaide à l'audience. Dulat. causa, principe, origine, état, sujet; d'où causare, causari, plaider une cause, et causidicus, en bass. lat. causarius, avocat, causeur, bavard loquace. Les Grecs disoient kôsai, parler, jaser d'où peut venir l'all. kosen, qui a la même signification. Causalité, qualité, manière dont une cause agit.
Causatif particule qui rend raison de ce qu'on a dit. CAUSER être cause; s'entretenir familièrement critiquer, blâmer, parler avec malignité. Causari.
Causerie, babil, action-de causer. CAUSEUR, qui aime à parler; qui parle beaucoup ou superficiellement.
CAUSEUSE, petit sopha pour.deux personnes qui ont à causer.
Chose tout ce qui est ou peut être ¡ bien, affaire, possession, portion; ce qu'on nê-désigne pas.
CAUSTIQUE substance qui à une vertucorrosive, brûlante; mordant; satirique, piquant; courbe sur laquelle se rassemblent les rayons réfléchis, et où ils ont une force brûlante. Du lat. ci/usticus, fait du gr. kaustikos; dér. de kaiô, je brûle.
CAUSTICITÉ, qualité de ce qui est caustique inclination à lancerdes sarcasmes. Catacaustique, courbe formée par des rayons réfléchis à la différence de la diacaustique, qui est formée par la réfraction. De katakaiô, brûler par réflexion fait de ka'ta, contre, et de kaiô: DIACAUSTIQUE, nom donné, en optique, aux .caustiques par réfraction, pour les distinguer des catacaustiques ou caustiques par réflexion. De dia, à travers, et kausticos.
ENCAUME, pustule ou marque causée par une brûlure. Du gr. egkauma. Encaustique, sorte de peinture qui consiste à coucher avec le pinceau des cires colorées et liquéfiées au feu ou à fixer les couleurspar le moyen du feu. Du gr. egkaustikos, d'egkaiâ, brûler, dér: de kaiô. ̃'
Causus, .causos, fièvre aiguë, continue, qui cause une chaleur brûlante et une soif ardente. Du gr. kausôn chaleur dér: de kaiôr
Cautère caustique ou fer brûlant qu'on applique sur quelque partie du corps pour la consumer ulcère artificiel qu'on fait dans la chair, pour faire écouler les humeurs. En lat. chulerium fait du gr. kauterion, dér. de kaiô. Cautérétique, remède qui brûle les chairs.
Cautérisation action de faire un cautère, de brûler les chairs.
CAUTÉRISER, brûler, comme font les caustiques; appliquer un cautère; brûler les chairs.
Cousson, vapeur chaude qui, dans les départements méridionaux, brûle les bourgeons dès vignes quand elles' commencent'à pousser. Du gr. kausos. CAUTELEUX, caut, fin, rusé. Du lat. cautus, prudent, avisé, circonspect, sur ses gardes; fait de cavere, prendre garde.
Cautèle ruse, finesse, précaution.