Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 40 à 40 sur 305

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Française du siècle : modes, moeurs, usages / par Octave Uzanne ; ill. à l'aquarelle de Albert Lynch ; gravées à l'eau-forte en couleurs par Eugène Gaujean

Auteur : Uzanne, Octave (1851-1931). Auteur du texte

Éditeur : A. Quantin (Paris)

Date d'édition : 1886

Contributeur : Lynch, Albert (1860-1950). Illustrateur

Contributeur : Gaujean. Graveur

Sujet : Femmes -- France -- 19e siècle

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315150839

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XVI-277 p.-[1] f. de front. en coul. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; gr. in-8

Description : Ouvrages illustrés

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2047045

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93%.


temps des échafauds et des bonnets rouges obligeait les bourreaux à se poudrer à la poudre d'œillet et qui aujourd'hui, dans le cortège du jabot et des culottes à rosettes de Fréron et de sa jeunesse dorée, mène, en souriant, le chœur des scandales de la France. » On peut ajouter à ce portrait radieux que la ci-

devant Mme de Fontenay montra toujours vis-à-vis de tous les déshérités une charité inépuisable, ce qui fit dire à juste titre que si la citoyenne Bonaparte avait acquis le surnom de Notre-Dame des Victoires, la charmante Talien méritait en tous points celui de Notre-Dame de Bon Secours.

Le plus éclatant salon du Luxembourg, celui où

la meilleure compagnie tentait se rendre était incontestablement le salon de Barras. Il était simple et plein de bonhomie on y causait peu avec cet esprit de conversation d'autrefois, mais on y riait, on y jouait, on y plaisantait sans façons. M. de Talleyrand s'y asseyait complaisamment à une table de bouillotte et Mmo de Staël y venait chuchoter avec Marie-Joseph Chénier, ou François de Neufchâteau. Les autres Directeurs recevaient chacun un jour de la décade, mais leurs réceptions manquaient d'éclat. Chez La Revelliére-Lépeaux Laide peau, comme on le nommait, le vulgarisateur de la théophilanthropie, on ne parlait que de la religion nouvelle et l'on « mettait ses vices à la question ».- Chez Carnot, qui donnait de mesquines soirées dans un petit