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Titre : La Française du siècle : modes, moeurs, usages / par Octave Uzanne ; ill. à l'aquarelle de Albert Lynch ; gravées à l'eau-forte en couleurs par Eugène Gaujean

Auteur : Uzanne, Octave (1851-1931). Auteur du texte

Éditeur : A. Quantin (Paris)

Date d'édition : 1886

Contributeur : Lynch, Albert (1860-1950). Illustrateur

Contributeur : Gaujean. Graveur

Sujet : Femmes -- France -- 19e siècle

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315150839

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XVI-277 p.-[1] f. de front. en coul. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; gr. in-8

Description : Ouvrages illustrés

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2047045

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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lion du jour et pouvoir décemment en parler. A peine

au sortir de Notre-Dame, les âmes pieuses n'allaient

point revêtir le cilice à pointes de fer, ni dormir sur

la cendre elles se rendaient aux Italiens applaudir

la Patti, ou bien aux Variétés admirer la diva Hor-

tense Schneider et ses grâces légèrement chahu-

tanles dans la Grande-Duchesse de Gerolstein, à. moins qu'elles n'allassent à la Biche au bois s'émer-

veiller des folles splendeurs de mise en scène d'une

féerie; après cela, on courait souper avec des bé-

casses aux truffes et se mortifier au champagne.

Le carême était donc généralement le plus fou et

le plus brillant des carnavals. A Pâques, les salons

ne fermaient pas encore; on annonçait de semaine

en semaine les dernières soirées de l'hiver, et c'était

toujours à recommencer; chez Mm° de Saint-

Agamemnon, écrivaient les courriéristes der-

nière soirée de l'hiver, on y entendra Fraschini.

Chez la princesse Labribescoff, dernière soi-

rée on y jouera un proverbe d'Octave Feuillet.

Chez le banquier W dernière soirée on y

essayera, sur une table à thé, une machine à vapeur

qui doit dégoter tout ce qu'il y a de connu sur les

chemins de fer.

Chez le major autrichien Zinzermann. en-

core irrévocablement dernière soirée de l'hiver.

on y imitera Thérésa.

Ainsi partout, fêtes de jour et fêtes de nuit.