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Titre : La Française du siècle : modes, moeurs, usages / par Octave Uzanne ; ill. à l'aquarelle de Albert Lynch ; gravées à l'eau-forte en couleurs par Eugène Gaujean

Auteur : Uzanne, Octave (1851-1931). Auteur du texte

Éditeur : A. Quantin (Paris)

Date d'édition : 1886

Contributeur : Lynch, Albert (1860-1950). Illustrateur

Contributeur : Gaujean. Graveur

Sujet : Femmes -- France -- 19e siècle

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315150839

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XVI-277 p.-[1] f. de front. en coul. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; gr. in-8

Description : Ouvrages illustrés

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2047045

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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banquier, le prodigue marquis, le lord puissant, la

coquette légère y trouvaient d'élégants cabinets

préparés à leur intention, ou ils goûtaient la joie

indicible de jeter avec folie l'argent par les fenêtres.

Les plaisirs sous la Restauration étaient donc

nombreux à l'extrémité du grand carré des Champs-

Elysées, le jeu de paume avait repris ses droits; on

jouait aux boules et aux quilles avec passion ce

dernier amusement se nommait aussi le jcu de Siam;

l'industrie parisienne avait encore inventé la balan-

çoire du jeu de bague. De tous côtés, ceux que

n'abrutissaient pas les tripots du Palais-Royal se

livraient aux exercices physiques, à la natation, à

l'équitation, à la course et achevaient de fortifier

cette forte génération de 1830, qui peut être consi-

dérée à bon droit et à différents titres comme la plus

glorieuse de ce siècle étonnant.

La Restauration avait surtout apporté une nou-

velle forme d'équitation le long séjour en Angleterre

d'un grand nombre d'émigrés leur avait fait adopter,

entre autres modes du Royaume-Uni, celle de se

tenir d'une certaine manière sur un coursier et d'en

diriger l'allure. Aussi, tout dans les cavalcades

et la plupart des équipages de la Cour fut bientôt

à l'anglaise. L'art français d'équitation fut exclu un

instant des manèges, et dans les promenades pu-