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Titre : La Française du siècle : modes, moeurs, usages / par Octave Uzanne ; ill. à l'aquarelle de Albert Lynch ; gravées à l'eau-forte en couleurs par Eugène Gaujean

Auteur : Uzanne, Octave (1851-1931). Auteur du texte

Éditeur : A. Quantin (Paris)

Date d'édition : 1886

Contributeur : Lynch, Albert (1860-1950). Illustrateur

Contributeur : Gaujean. Graveur

Sujet : Femmes -- France -- 19e siècle

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315150839

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XVI-277 p.-[1] f. de front. en coul. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; gr. in-8

Description : Ouvrages illustrés

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2047045

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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reçoit; ce sont des éclairs de ce feu sacré qu'il faut

lui reconnaître et des préoccupations de sa pensée.

Un vif instinct d'observation cultivé par l'étude, une

grande élévation d'idées fortifiées par l'épreuve de

diverses fortunes, une certaine indifférence de cœur

qui, certainement, n'est pas l'égoïsme, voilà les sail-

lies bien prononcées de son caractère.

« Elle peint et pourrait écrire; ses ouvrages au-

raient, je crois, -le mérite de ses tableaux, celui de

l'imagination et-de la vérité. »

Mmo Ancelot a écrit et a obtenu des succès popu-

laires dans son salon exclusivement lettré, elle

excellait à débrouiller le jeu des caractères et l'in-

térêt des actions elle était charmante dans l'inti-

mité, pleine de douceur, d'abandon, de bon sens et

de gaieté; les peintres Gérard, Guérin, Gros, Girau-

det, les quatre G comme on les nommait, venaient

fréquemment à ses réunions littéraires; Laplace et

Cuvier représentèrent parfois les sciences dans cette

notable et incomparable assemblée.

La sœur du poète Vigée, Mmo Lebrun, dont le ta-

lent considérable n'a fait que grandir avec la per-

spective du temps, et qui, malgré ses soixante-quatre

ans, paraissait jeune en 1816, était revenue se fixer

définitivement à Paris, après ses innombrables péré-

grinations en Europe, et avait ouvert un salon qui

se trouvait fréquenté par la société parisienne la

plus choisie dans le monde des arts et des lettres: