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Titre : La Française du siècle : modes, moeurs, usages / par Octave Uzanne ; ill. à l'aquarelle de Albert Lynch ; gravées à l'eau-forte en couleurs par Eugène Gaujean

Auteur : Uzanne, Octave (1851-1931). Auteur du texte

Éditeur : A. Quantin (Paris)

Date d'édition : 1886

Contributeur : Lynch, Albert (1860-1950). Illustrateur

Contributeur : Gaujean. Graveur

Sujet : Femmes -- France -- 19e siècle

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315150839

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XVI-277 p.-[1] f. de front. en coul. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; gr. in-8

Description : Ouvrages illustrés

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2047045

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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relativement à la valeur de l'argent au commence-

ment de ce siècle, une somme considérée comme

excessive. Dans le fameux quadrille exécuté par la

suite Les Péruviens allant au Temple du Soleil, on

calcula que le nombre de diamants porté par les

dames de l'Empire se chiffrait par une somme de

vingt millions de francs on ne manqua pas de crier

à l'inipossible, à la féerie, comme si Aladin en per-

sonne fût venu aux Tuileries. A la fin de ce siècle,

nous serions plus croyants et déjà moins éblouis.

De la Cour passons à la ville et regardons les

modes parisiennes au milieu des plaisirs publics.

Le 1" janvier 1806 mit un terme au. calen-

drier républicain qui avait été appliqué durant treize

ans et un peu plus de trois mois l'an XIV fut inter-

rompu brusquement au début de nivôse, et l'on re-

vint au calendrier grégorien dans les actes publics

et privés, dans les correspondances, journaux et

toutes les feuilles imprimées sans qu'il y eut de dis-

sidences. Les dernières traces de la République dis-

paraissaient ainsi. La France était tout à son idole,

au triomphateur. Partout on célébrait son retour

dans un débordement d'enthousiasme. De la rue

montaient des cris de gloire Victoire victoire vive

la Grande Armée! vive l'Empereur! A l'Opéra,

dans les principaux théâtres de Paris, on chantait