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Titre : Souvenirs de théâtre, d'art et de critique / Théophile Gautier

Auteur : Gautier, Théophile (1811-1872). Auteur du texte

Éditeur : E. Fasquelle (Paris)

Date d'édition : 1904

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38955663t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 332 p. ; 19 cm

Format : Nombre total de vues : 337

Description : Collection : Bibliothèque Charpentier

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k204313w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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BENJAMIN DE FRANCESCO'

S'il est des artistes qui cherchent, par tous les moyens, le grand jour de la publicité et prennent autant de soin de leur renommée que de leurs œuvres, il en est d'autres que ce rayon trop vif effarouche et dont la modestie aime à se réfugier dans l'ombre la -louange les gêne comme s'ils ne la méritaient pas; ils s'excusent presque d'avoir du talent et rougissent d'une œuvre charmante comme d'un méfait. M. Benjamin de Francesco, le peintre napolitain, fut une de ces natures délicates et timides; il ne répondait aux avances de la gloire qu'avec une extrême réserve. Il a fallu que la réputation vînt à lui et le relançât jusqu'au fond de sa retraite, 1. Benjamin de Francesco naquit au commencement de ce siècle, à Naples, patrie de Salvator Rosa. Doué d'un vif sentiment de la nature, impressionné de bonne heure par les magnificences de son pays natal, il se lia avec les frères Paiizzi, et il fréquentait les nombreux artistes Étrangers qui visitent chaque année Rome et Naples.

Ce furent les plages, si pittoresques et si animées, d'une contrée où tout est poétique, qui lui inspirèrent ses charmantes études, dont on reconnaîtra que plusieurs rivalisent heureusement avec les plus précieuses de Bonington. Mais, où il se montra sans rival, c'est dans les imitations de plantes et de fleurs, dans lesquelles l'artiste s'est identifié merveilleusement avec les plus fines délicatesses de ses modèles. (Note de l'éditeur.)

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