A NOS LECTEURS
Un exemplaire couvert de notes marginales de l'ouvrage de M. le baron de Witte, Recherches sur les empereurs qui ont régné dans les Gaules, a'disparu de sa bibliothèque il y a trois mois. Nous prions instamment ceux de nos lecteurs qui posséderaient quelque information sur le volume égaré, d'en donner immédiatement connaissance à la Direction de la Revue ou à M. le baron de Witte, 5, rue Fortin, à Paris.
M. J. C. GrifGth nous prie d'annoncer qu'il prépare un mémoire sur les inscriptions des tombes de Siout et de Rila. Au cas où quelque égyptologue aurait l'intention de travailler à ces tombes pendant la saison prochaine, M. Griffith peut lui fournir des épreuves de ses planches au prix de 7 shillings les 20. Il ajoute que l'étude de ces tombeaux est impossible sans le secours d'échelles hautes de 25 pieds. Pour plus ample information, on peut s'adressera à M. Griffith au Musée Britannique.
A M. Alexandre Bertrand, membre de l'Institut.
(PLANCHE XXI)
Monsieur et très honoré Maître,
Dans le manuscrit français n° 15,634 (Bibl. Nat.), qui est un recueil de dessins faits pour les Monuments de la monarchie française on trouve un dessin à la sanguine que j'ai vainement cherché dans l'ouvrage édité sous ce titre par Montfaucon. Il ne parait pas non plüs avoir été reproduit dans l'Antiquité expliquée du même auteur Il. Le monument représenté par le dessin parait perdu, car personne, à notre connaissance, ne l'a signalé.
Il s'agit d'un autel où est figuré un personnage, tête nue, barbu, vêtu d'un manteau, d'une tunique serrée à la ceinture par une corde (?) et du vêtement appelé braies. Il tient une coupe de la main droite, et de la gauche, un marteau à long manche. A droite, à ses pieds, un animal, qui est probablement un chien, semble flairer deux fruits ronds à gauche, deux objets, semblables' à des barriques, posés l'un sur l'autre.
L'autel avait deux pieds de hauteur, un pied et un demi-pouce de largeur et neuf pouces d'épaisseur.
L'auteur du dessin a écrit au-dessous
« Trouvé à Toul, dans les démolitions des anciennes murailles de la ville, avec quantité de tombeaux et d'autres figures, en 1700. »
Dom Calmet, sans parler spécialement- de l'autel, a signalé cette découverte, dans les termes suivants
« J'ai appris de feu M. de i'tligle, grand archidiacre de Toul, que quand ou démolit les murailles de cette ville en 1700, on trouva que les anciens murs 1. Paris, 1129-32.
2. Paris, 1719-1724-1757.