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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1911-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1911

Description : 1911/01/01 (T5,PERIODE4)-1911/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203178z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le vrai nom de cet orfèvre, anglicisé dans ce document, est Pierre Harache; nous parlerons de lui plus loin.

Les orfèvres français qui se réfugièrent en Angleterre après la révocation de l'édit de Nantes rencontrèrent une grande hostilité de la part de leurs confrères londoniens. On en a la preuve évidente dans deux pétitions présentées à la corporation des orfèvres de Londres. La première, datée du 1' octobre 1703, est signée par six des

plus importants orfèvres de Londres qui demandent que le travail des artisans étrangers ne soit pas: vérifie ni poinçonné avec les poinçons de Londres'. Dans la seconde, datée du 11 décembre 1711~, d'amères réclamations sont faites au sujet de l'état languissant du commerce dû à l'intrusion des étrangers; une des principales accusations portées est que les Français travaillaient meilleur marché que les Anglais. Il a été mentionné plus haut que l'ancienne corporation des orfèvres de Londres, à qui incombait le poinçonnage de l'or et de l'argent, reçut favorablement Pierre Ha-

SKAUAKAl'hAtCHittKTI-'U~'i'AtXMAVI~, PAR PtHRREHARACHELK JEUNE

(1700-1701)

(Collection du comte Spencer.)

rache, et, quoique la réponse aux deux pétitions ne soit pas connue, nous devons conclure de la vogue des réfugiés que ces pétitions n'eurent pas de succès. Il est très difficile de connaître le nombre exact d'orfèvres français qui trouvèrent asile en Angleterre; l'historien Macaulay dit qu'on calcula que, dans un espace de quelques mois, cinquante mille familles quittèrent la France parmi elles se trouvaient des noms éminents dans la science, la littérature et l'art. Samuel Smiles, l'auteur d'un livre intéressant, 5~<?~, dit qu'il y eut à peine une branche de commerce en Angleterre qui ne 1. ~emofta~s of the GoMsmt</t's Company, 1896, vol. tt, p. 181.

2. J&M., vol. II, p. 186.