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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1905

Description : 1905/07/01 (T34,PERIODE3)-1905/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2031677

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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qui dirigèrent les travaux. Il n'est pas aisé de déterminer leur part dans les Téfections, le château ayant disparu'. Ils'le remirent en état sans en modifier les lignes générales et édifièrent dans le' domaine. Marie de Médicis avait-agrandi celui-ci et acheté une ferme de 130 arpents. Elle fit refaire la basse-cour, là capitainerie, les terrasses, creusa un grand fossé entre le château et la basse-cour; répara les remises. En 1609; Salomon de Brosse, 'ayant pris la direction des ouvriers, construisit un jeu de paume, complément nécessaire de toute résidence princière et même seigneuriale sous'Henri IV, bâtit dans la ferme de la seigneurie une grande, écurie susceptible de recevoir 50 ou 60 chevaux, le chiffre des chevaux de la maison de la reine, répara la chapelle de la basse-cour, et construisit une chapelle neuve. A cette chapelle il mit douze colonnes de marbre blanc qu'acheta Marie de Médicis en Italie, avec leurs bases et leurs chapiteaux, transportées dans des caisses par mer à Rouen, et de Rouen' par la Seine sur le bateau de « Toussaint Diepedalle, maître voituriei' par eau ». La reine a beaucoup dépensé à Montceaux. Au budget de 1612, 30000 livres sont prévues pour'les travaux De 1615 à 1617 î elle y aurait 'employé une centaine de mille livres, cequi fait une proportion annuelle équivalent. A maintes reprises, par surcroît, elle dépassa les crédits, et son trésorier général dut, de ses deniers, faire des avances. Le domaine ne rapportait que 2 150 livres.lesquelles servaient à payer le personnel. Ce furent des luttes tous les ans pour obtenir d'Henri IV et de Sully les fonds nécessaires. La reine en est réduite, en 1608, afin d'acheter à Mmc d'Angoulême des portes d'occasion estimées 38 000 livres, à supplier le ministre difficile de lui avancer cette somme sur ses prochaines étrennes. Salomon de Brosse mena les affaires avec activité. Au bout d'un an, en 1610, Marie de Médicis pouvait écrire à Marguerite de Valois « Vous trouverez à Montceaux tant'de changements depuis que vous n'y êtes venue que vous ne le recognoistrez plus. » Mais, vieille demeure, le château semble n'avoir en somme réclamé que des réparations; tout l'office de Brosse paraît avoir consisté à s'occuper de ce genre de travaux moins relevés, ét on le voit qualifié de « Sieur de Brosse,- entrepreneur des bâtimens de Sa Majesté, »J vérifiant surtout des mémoires de charpentiers et de couvreurs. Il est, dit Marie de Médicis dans ses papiers de comptabilité, spécialement' affecté à Montceaux 1. Bibl. Nat.,Cinq^cents Colbert 87, fol. 345 r», 248 v°; 91, fol. 153 v°; 93, fol. 85 r°. M. Th. Lhuiller commet une erreur endisantque le nom de Salomon de. Brosse ne paraît pour la première fois à Montceaux qu'en 1615 (op. cit., p. 27) el