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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1905

Description : 1905/07/01 (T34,PERIODE3)-1905/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2031677

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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physionomie solitaire et morose. L' « arrangement » est aussi en gris et noir, mais dans un demi-jour égal, clair, moins mystérienx. Le fond est gris, d'un de ces gris indéfinissables, dont il a bien dérobé le secret à Velazquez, gris par la tonalité propre du mur, gris par la pénombre qui baigne la pièce ou par les couches de l'atmosphère. A gauche, deux cadres garnissent le coin de la composition. On ne sait trop ce qu'ils représentent. Que nous importe, d'ailleurs! cette peinture n'est pas un procès-verbal. La cimaise est noire, le vêtement est noir. Mais, encore, est-ce vraiment du noir! Ce qui s'en rapproche le plus est le col de velours, le chapeau et le siège. Ajoutez le ton du sol, gris fauve, auquel se raccordent la paille de la chaise, l'or des cadres et la poignée de la canne, puis le ton brunâtre du manteau et le gris plus bref d'un gant. Là-dessus ressortent avec un éclat plus vif, mais sans tapage, dans un effet tranquille et posé, les chairs de ce visage extraordinaire de grandeur fruste, d'intelligence supérieure et de hautaine mélancolie, qui s'éclairent, rosées, au milieu du gris argenté des cheveux et de la barbe et du blanc, relativement pur, du col. Les teintes sont étendues par larges localisations que ne rompt aucun incident pittoresque. C'est d'un art tenu, réfléchi, volontaire. Carlyle est là tout entier dans sa psychologie intime, par son attitude, par sa construction, par sa physionomie; il y est aussi par ces accords qui, à eux seuls, expriment l'homme. C'est le tour maintenant de Miss Alexander. Comment encore exprimer cela? « Harmonie en gris et vert », ajoute-t-il. Du blanc, ou plutôt du vert, mais une sorte de vert très pâle ou de blanc verdàtre, du gris, du noir; un gland d'or ici, le rose d'une main et du visage, le rose plus coloré des lèvres et le blond des cheveux, c'est tout ce qu'on peut nommer le ton. Rien de plus surprenant pourtant comme notation colorée, rien au monde de plus subtil et de plus pénétrant. Le fond est gris, quel gris! transparent, léger, fluide, indéfinissable toujours, sur lequel passent on ne sait quels souffles et quelles fumées. La plinthe est d'un gris de fer qui touche au noir ou qui en donne la valeur. Une grande ligne verticale du même ton marque, à gauche, la séparation d'un panneau et suffit à garnir le fond. Le sol est gris, plus animé par les dessins du tapis. La robe de mousseline à volants est drapée de crêpe gris; à la ceinture s'épanouit une large cocarde vert pâle et noire. A la main gauche pend un chapeau de feutre gris, d'un gris un peu monté, qu'orne un nœud de velours noir et une plume grise ou, verte. La jambe gauche est avancée comme dans un mouvement de marche;