accompagné de ses femmes. Il est assis, et l'une d'elles lui présente le sorbet. »
Tableau et dessin de Coypel sont perdus', comme, d'ailleurs, les gouaches de Martin2 « Le Sultan et ses femmes, danse champêtre et concert dans un jardin. »
Le sort s'est montré plus favorable aux trois tableaux que Mme de Pompadour avait fait commander à Carle Vanloo et qui ornèrent longtemps la chambre à coucher de la marquise. On a vu, en effet,
.MADAME FAVAHT EN SULTANE, DESSIN, A U ï E U II INCONNU (Bibliothèque de l'Opéra, Paris.)
passer en vente à Paris en 1889, lors de la dispersion de la collection Secrétan 3, la Sultane prenant le café que lui présente une négresse et les Deux Sultanes travaillant en tapisserie, et M. le baron du Teil du Havelt s'est, il y a quelques années, rendu acquéreur de la Sultane jouant d'une guitare. Ces trois toiles ont été gravées; si la der nière a paru chez l'éditeur Crépy sans nom d'auteur, les deux 4. Le cabinet du comte d'Orsay, vendu en 1790, contenait un tableau de Coypel que le Catalogue décrit ainsi: « iN° 16, Coypel (Ch. Nie). Un jeune Français introduit dans le sérail où se voit le Sultan assis sur un trône, ayant à ses pieds, assise sur un coussin, la sultane favorite. »
2. Catalogue des tableaux, dessins, estampes prenant du cabinet de MW, vente du 21 novembre 1777, p. 7, n° 20.
3. Catalogue de tableaux. formant la célèbre collection de M. E. Secrétan, Paris, t889, in-4», nos 136 et 137.