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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1905

Description : 1905/07/01 (T34,PERIODE3)-1905/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2031677

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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exécutées à cette époque soit pour Ghazan, soit pour Euldjaïtou sont l'œuvre d'artistes chinois ou de Persans qui avaient étudié l'art chinois, comme il est facile de s'en rendre compte en examinant trois des planches de cet article.

Dès les époques les plus lointaines, les Persans ont eu parfaitement conscience que leur peinture n'était point le résultat d'une évolution naturelle d'un art autochtone, mais qu'elle leur venait de l'étranger. Les Persans et les Byzantins racontent une foule de détails plus ou moins historiques sur l'un des personnages les plus curieux de la légende de l'Asie, Mani, le prétendu fondateur du manichéisme. Ils ne s'accordent même pas sur la date à laquelle il vécut; l'opinion généralement admise est qu'il naquit en Perse, vers l'an 240 de l'ère chrétienne, d'une famille sacerdotale qui l'éleva pour en faire un mage. Mani, qui paraît avoir été un novateur autrement hardi que Mahomet, voulut combiner le christianisme et le mazdéisme pour n'en faire qu'une seule forme religieuse. Devant les persécutions du roi de Perse Schapour, Mani s'enfuit dans le Turkestan, s'enferma dans une caverne durant une année entière et y composa sur les dogmes de sa religion un livre, YErteng, qu'il orna de nombreuses peintures. Revenu en Perse, il présenta son livre à Hormazd, puis à Bahram qui le fit mettre à mort, de même que vers la fin de la dynastie sassanide Khosroès Anoushirvan devait faire périr l'imposteur Mazdak. Telle est, à peu de chose près, la légende qui est rapportée par les auteurs byzantins, par le Tarikh-i Gouzidèh, le Nizam-el-tevarikh et le Habib-el-siyyer; tous s'accordent à dire que ce fut durant son séjour dans le Turkestan que Mani exécuta les peintures merveilleuses qui séduisirent Hormazd, de même que les sophismes' de Mazdak leurrèrent le roi Kobad.

Firdousi, qui est toujours l'interprète des plus anciennes traditions de l'Iran, loin de dire comme les auteurs précédents que le peintre Mani était né en Perse, affirme au contraire, d'une façon très 1. Plusieurs auteurs prétendent que Mani vécut, non pas à l'époque des Sassanides, mais bien à l'époque légendaire des Pishdadiens. Cette variante de la légende n'a pas d'importance, surtout pour le point-spécial qui est traité dans cette étude. Un historien persan, traduit par Gentil, raconte que Mani vint à la cour du roi indien Maharadj, fils de Kichen (Krishna); il fit de si beaux portraits que Maharadj leur rendit des honneurs comme à des divinités; ce fut le commencement de l'idolâtrie dans l'Inde. Son fils aîné, Kissouridje, s1 enfuit chez Féridoun, roi de Perse, qui lui donna une armée avec laquelle il conquit Caboul, le Sind et Lahore.