peintures', tout comme Xerxès, après les désastres de Salamine et de Platées, fit réédilier à grands frais Yapadâna de Persépolis. Si l'on en croit l'auteur inconnu de la chronique intitulée Modjmel el tewarikh et. Firdousi, les Persans de l'époque sassanide n'étaient pas moins habiles dans l'art d'illustrer leurs livres historiques que leurs descendants du xvc et du xvic siècle. Le Modjmel cite un ouvrage auquel il donne le nom de Portraits des souverains
MIMATOIIE T11IÉE DE l' « APOCALYPSE DE MAHOMET » MAKÎISCIUÏ EXÉCUTÉ A H K 11 A T AU COMMENCEMENT DU XV SIÈCLE 1'. SOUS LE RÈGNE DE S 11 A 11 H 0 K 11
(Bibliothèque Nationale, supplément turc 190).
de la dynastie sassanide'1, dans lequel se trouvaient des enluminures représentant ces princes depuis Ardeshir, le fondateur de la dynastie jusqu'à celui qui ne sut pas défendre l'empire contre l'invasion musulmane. L'auteur du Modjmel n'a malheureusement pas pensé à faire copier quelques-unes de ces enluminures, mais il en a laissé une description suffisante pour que l'on puisse les reconstituer par la pensée, en s'aidant de documents contemporains de l'époque sassanide. On sent très bien que ces peintures ne différaient que très peu, aussi bien au point de vue du costume qu'à celui de la dist. C'est ce que raconte Masoudi dans son Livre de l'Avertissement,. 2. Kitàb-i souret-i Padishahan-i Béni Sassan.