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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1905

Description : 1905/01/01 (T33,PERIODE3)-1905/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203166v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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finir la G'?*<M</e Tamise et la Fille A/a~cAe pour le Salon, a Paris )). Le 23 mars 1863, il écrit à Fantin qu'il vient, qu'il reste un jour à Paris, qu'il apporte lui-même la Fille blanche, et il lui demande de la dérouler et de l'encadrer dans son atelier pour la voir ensemble avant l'envoi au Salon.

De Hollande, dans une lettre signée Whistler et Legros, il s'en soucie encore, mais il est si assuré de l'accueil du jury qu'il envoie à Fantin un mot pour demander à Martinet d'exposer dans ses salons du boulevard la Fille blanche « si on l'a refusée aux Beaux-Arts comme je le suppose ». Et il est ravi quand il apprend son échec et la décision de l'Empereur. « C'est charmant, écrit-il encore d'Amsterdam, c'est charmant pour nous cette affaire de l'exposition des Refusés! Certainement qu'il faut y laisser mon tableau! et les tiens aussi. Ça serait de la folie de les retirer pour les mettre chez Martinet. Aussi ne lui donne pas le petit mot d'autorisation que je t'avais envoyé pour lui, déchire-le tout de suite pour qu'il n'arrive pas de malheur. » Et il est si content qu'il annonce son arrivée dans peu de semaines « pour voir tout ça ».

Il escomptait avec perspicacité le bénéfice du scandale et il fondait bon espoir, sinon sur l'esprit des Parisiens, du moins sur les sympathies du milieu amical de la jeune bande réaliste et de ses défenseurs autorisés pour le venger des académiciens de Paris et aussi de ceux de Londres. Car il nous avoue que, de l'autre côté de la Manche, son ouvrage n'avait pas été mieux vu des talents officiels et patentés. Il exulte à la lecture de la lettre de Fantin qui lui écrit aussitôt'après l'ouverture de l'Exposition. « Cristi! lui répond-il, si tu savais quel effet cette nouvelle a produit ici! Ils sont pas mal dégoûtés les Horseley et autres de penser que la Fille blanche soit bien vue à Paris après avoir été maltraitée ici. » Ce sont laies premières notes du prélude dans le conflit entre le milieu académique anglais et son esprit indépendant, qui fera plus tard pour lui un véritable enfer de cet Eldorado londonien où les brouillards semblaient se condenser en pluie d'or.

Aussi veut-il profiter de son succès et s'informe-t-il avec passion si « le F~aro de Graham a été bien », et la Gazette des BcaM.x- et Théophile Gautier, et il aimerait fort savoir ce qu'on en pense au Café de Bade.

Par ces seules préoccupations on voit que Whistler avait conscience d'avoir fait un grand effort. Il avait concentré et résumé dans cette œuvre tout ce qui constituait sa personnalité présente.