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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1905

Description : 1905/01/01 (T33,PERIODE3)-1905/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203166v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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beaucoup moins d'intérêt qu'on n'aurait pu croire, car, avec le goût du moindre effort qui caractérise la paresse de l'esprit humain, à peine rejetés les vieux fers qu'ils avaient portés, les artistes n'ont rien eu de plus presse que de se ruer à de nouvelles servitudes et de tendre les deux mains à des chaînes nouvelles.

C'est ainsi que cette Société Nationale des Beaux-Arts, qui vient d'ouvrir ses portes et qui s'était, il y a quinze ans, séparée avec violence de sa camarade des bagnes de l'art officiel la Société des Artistes français, par des entêtements fâcheux comme celui d'avoir voulu empêcher le, Salon d'Automne, de n'accueillir les jeunes talents qu'à regret et de ne placer leurs envois qu'en des conditions défavorables, nous paraît s'engager dans une voie périlleuse. Sans doute, il y a beaucoup d'artistes de talent à la Nationale; mais, pour la plupart, ce sont artistes d'un talent depuis quelque temps acquis, certes encore infiniment appréciés, mais qui, pour ne pas se renouveler, pour oublier que la vie est toujours en marche, pourraient bien prochainement décroître et en arriver à lasser. Ces symptômes en défaveur de beaucoup apparaissent déjà. Et, si ce n'était vertu, ce devrait être prudence 'que cet effort dé'siré vers une rénovation incessante; la foule capricieuse se fatigue si vite d'admirpr! Pour combien déjà l'avons-nous vue s'exalter, dont elle a maintenant désappris les noms! Certes, les représentatifs demeurent; il reste Courbet, Manet et Chavannes, mais où est le naturalisme qui se montra d'inintelligence si agressive? L'impressionnisme, sans doute, a encore ses fervents, mais s'il sut retenir un instant la fuite de nos minutes de sable et ériger le « monument du moment on sent déjà que cet édifice fragile est sapé par la base, et,bientôt devenu archaïque etdésuet,ilira rejoindre dansl'oubUl'archaïsmequi, lui aussi, con nut quelque gloire. D'ailleurs, rejetant théories et formules, ce qui importe seul à l'artiste, ce doit être la passion sincère de la vérité dans l'art. Ame tumultueuse, Turner agonisant rêvait « Le soleil est Dieu », et Corot, âme virgilienne, murmurait « Voyez, voyez, que de paysages » C'est ainsi qu'ils semblaient emporter avec eux le désir ardent, malgré leurs forces défaillantes, même au delà, de ne pas faillir àl'effort.Mais on ne vit pas avec les morts venons aux vivants. Quelques œuvres ont un mérite particulier si éclatant que d'elle smêmes elles se présentent en lumière. Ce sont celles-là qui seront vues dès l'ouverture du Salon et qui retiendront les regards; c'est de celles-là qu'il convient de parler d'abord.

Entre toutes, avant toutes, celle de M. Eugène Carrière, Po/<M~,