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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1905

Description : 1905/01/01 (T33,PERIODE3)-1905/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203166v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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'dicteurs « Je dis-encore et je conclus de tout cecy que, de l'aveu même de Félibien, Raphaël a achevé cette belle Vierge que monsieur Le Brun, son oracle, prétendoit n'estre que de Jules Romain. Donc, et qui oseroit me démentir, la Vierge du Roy est l'original que Raphaël a ébauché etiini.'Donc l'autre [celle de Fontenay-Mareuil, puis de Mazarin] n'est qu'une ébauche fort noire et assez imparfaite de ses moindres élèves. Donc Lebrun et son singe Félibien' se sont trompés. Donc Mr Passard et Mignard avoient raison. Donc je n'ay pas tort; et j'ay gain de cause à pur et à plein et tous ceox qui diront le contraire méritent d'être condamnés à l'amende et aux dépensa ') Si Brienne insiste tant sur cette question, c'est sans doute parce que son amour-propre de collectionneur est engagé, mais c'est aussi parce qu'il lui faut prouver combien la Pinacothèque Loménienne a contribué à l'enrichissement des galeries royales. Or à ce moment il est misérable et il attend beaucoup des faveurs du roi, d'où la conclusion « Donc enfin, et c'est la dernière conséquence que je tire des premières que j'ay suffisamment établie je puis dire sans mensonge que j'ay fait présent à sa majesté du plus beau tableau qu'il ait et qui soit au monde, puisque en ayant refusé 20 000 livres, je n'en ay touché que deux mille écus et qu'à ce prix, je fais le profit à son superbe cabinet de la somme de 1 675 ?, somme à la vérité qui n'est rien pour ce grand monarque, mais qui ne laisse pas d'estre très considérable pour moy, qui n'ay plus rien du tout, que le simple nécessaire et qui ne me trouve plus en état de faire de tels présents au.plus puissant prince de l'Europe. »

Sans doute, ce plaidoyer en faveur de l'authenticité d'un Raphaël peut, malgré sa chaleur, ne pas nous paraître très convaincant. Brienne se borne à nous affirmer sa conviction et à l'appuyer du jugement des grands peintres et des plus fameux amateurs de son temps sauf Lebrun et son ,( singe Félibien H. S'il ne nous apprend t. Brienne oublie une autre raison que Félibien avait de prendre le parti de la Vierge apportée par Fontenay-Mareuil. H avait été attaché à la personne de Fontenay-Mareuil pendant son ambassade auprès d'Innocent. Cf. introd. aux En~reheHS.

2. Dans un fragment de lettre, adjoint au traité manuscrit, Brienne, en réponse à une lettre de Ch. Perrault, apprécie ainsi la Vierge rivale « La peinture du tableau de Raphaël dont il s'agit, n'est qu'une ébauche fort peu avancée. Elle est d'une noirceur à faire peur et l'on peut dire de cette Vierge-là Kt;/Mt sum, mais non pas sed /bnM(Ma. Je croy qu'elle est de la main de Perin del Vague..Encore est-ce lui faire trop d'honneur, non à la Vierge à qui on n'en peut trop rendre, mais au tableau qui ne mérite pas qu'on luy en rende. » (Ms., foi. 104.)