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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1905

Description : 1905/01/01 (T33,PERIODE3)-1905/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203166v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Anvers célébrera les fêtes nationales par une exposition Jordaens, coïncidant avec la publication d'une monographie du peintre, due à la plume de M. Max Rooses.

Jordaens n'est pas, jusqu'à ce jour, un maitre haut coté parmi les amateurs. IL n'occupe certainement pas dans les galeries privées, ni dans l'estime des critiques un rang adéquat à sa valeur.Ancun livre ne lui a été jusqu'ici consacré. Point méconnu, sans doute, il n'arrive qu'en troisième ligne, le premier rang appartenant à Rubens, le second à van Dyck, parmi les Flamands du xvn" siècle. H n'est point d'ailleurs chef d'école, encore qu'il ait eu de nombreux collaborateurs pour satisfaire une clientèle immense. ·

Fier ouvrier au reste, s'il gravite incontestablement dans l'orbite de Rubens. dont il fut le collaborateur, non l'élève il se révèle, dans une œuvr& extraordinairement dispersée, praticien supérieur. Ses toiles sont partout; dans~ les pays scandinaves comme en Espagne. Une de ses œuvres décore la cathédrale de Sévitte; il en est une dans celle de Bordeaux. Une de ses plus belles productions figure dans l'ancienne galerie Wallace, à Londres. Le Louvre, Dresde. le Prado, Bruxelles, Anvers, possèdent ensemble une soixantaine de ses peintures.

N'ayant ni comme Rubens, ni comme van Dyck séjourné en Italie, il n'est pas, toutefois, sans se ressentir d'influences latines. Ce phénomène doit être attribué à la contemplation des toiles nombreuses de Titien, de Paul Véronèse,. de Tintoret, appartenant à Rubens.

Jordaens affectionne les ciels bleus fouettés de nuages blancs sur lesquels se détachent des fonds imposants d'architecture. Ses pages allégoriques, ses bacchanales, ses admirables scènes de famille, sans briller par une suprême délicatesse de goût, sont, en revanche, d'une puissante richesse décorative. Le Triomphe <~e F?'M<enc-Hew!, ornant la salle d'Orange dans la Maison au Bois, à La Haye, et dont les projets se voient à Bruxelles et à Anvers, est d'ordonnance superbe.

L'exposition d'Anvers aura, en somme, un succès d'inédit presque autant que de valeur. On y verra des portraits, genre où plus d'une fois Jordaens se montra l'émule de van Dyck et de Corneille de Vos. Au gré des contemporains euxmêmes, Jordaens, au moment de la mort de Rubens, suivie de près de celle de van Dyck, était le premier des maitres de l'école flamande. Il survécut du reste a Rubens d'une quarantaine d'années et mourut de vieillesse, tombé en enfance,. en 1678. Une de ses dernières peintures, sa propre effigie, se voit au musée de Budapest. En lui s'éteint la période héroïque de l'école d'Anvers.

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La ville d'Anvers a vu s'ouvrir, au mois de décembre, un musée dont le nom,. avant peu, sera familier aux amateurs d'art de partout. C'est le musée Mayer van den Bergh. J'aurai à reparler en détail, aux lecteurs de la Gazette, de cette eoltection choisie, formée par l'amateur délicat, le curieux averti, qu'était le sympathique jeune homme dont elle consacre la mémoire. A plus d'une reprise, d'ailleurs, ils ont vu son nom figurer dans ces correspondances. Un article spécia~