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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1905-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1905

Description : 1905/01/01 (T33,PERIODE3)-1905/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203166v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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tion de place ou de square se solde pour la ville par une perte de rapport et l'exode d'une partie de là population au delà de ses limites, limites purement imaginaires.

La physionomie de Bruxelles est donc assez disparate le nouveau et le vieux s'y mêlent en un tout plutôt discordant. Assise, comme Rome, sur sept collines, la ville a pris naissance dans un !!ot formé par la Senne, voûtée maintenant dans son parcours urbain. Lentement elle s'étendit vers l'est, où s'élevait, sur un plateau, le palais des ducs de Brabant, plus tard le palais impérial, la Corn- en un mot. La résidèrent, après les ducs de Bourgogne, les princes de la maison d'Autriche et les gouverneurs généraux. Ravagé par un incendie en 173i, le palais ne fut jamais réédifié. Une partie de la place Royale marque son emplacement. De là le nom de Montagne de la Cour donné à un de ses embranchements. Transformé au xvin' siècle sous l'administration de Joseph II, en jardin français, le parc de l'ancien palais et ses abords rappellent, à certains égards, Nancy, où avait du reste grandi le lieutenant général de l'impératrice Marie-Thérèse, Charles de Lorraine. La place Royale offre un rapport évident avec la place Stanislas.

Incorporée au royaume des Pays-Bas, à la chute- de l'Empire, la Belgique voyait sa capitale promue, à certaines époques, au rang de résidence royale. Le palais actuel date de cette période. C'est un édifice sans caractère, formé de deux corps de logis reliés par un péristyle à colonnes, faisant vaguement songer à celui de la Monnaie, à Paris. C'est dans une des ailes de ce palais, actuellement en voie de transformation, que logea Napoléon durant ses séjours a. Bruxelles;

La nouvelle façade, œuvre de l'architecte H. Maquet, est conçue dans le style de la place Royale et du palais des Chambres législatives un Louis XVI aux accents ressentis. Par l'absorption de l'hôtel de Bellevue, le palais transformé occupera, avec ses dépendances, la face septentrionale tout entière de la place des Palais, élargie de moitié par une emprise sur le parc. Cette partie du travail, dès à présent achevée, est la réalisation d'un projet déjà ancien. Le palais, après sa transformation (car l'intérieur sera, dit-on, conservé), dotera la capitale d'une place importante et régulière, ce qu'elle n'était point, où des portiques relieront au corps principal des pavillons d'angle. La partie déjà réalisée est d'un effet très heureux.

C'est à l'initiative personnelle du souverain, très attentif aux embellissements de sa capitale, qu'ont été entrepris ces travaux; aussi sont-ils activement poussés. Vingt-deux mois ont été assignés aux entrepreneurs pour l'achèvement du palais. L'arcade du Cinquantenaire est l'oeuvre de M. Girault, de l'Institut de France. On y travaille sans relâche depuis plusieurs mois. L'immense échafaudage dressé dans l'axe de la rue de la Loi, prend, le soir venu, des apparences de palais enchanté sous la lumière des foyers électriques qui en dessinent les arêtes. La partie sculpturale, confiée à une pléiade de statuaires éprouvés, doit être prête en septembre. Outre le quadrige de couronnement, il y aura les statues allégoriques des provinces, des Arts, de la Paix, des Vertus, de la Force, de la Justice, des Sciences, de l'Agriculture, de l'Industrie, du Commerce. L'ensemble de cette riche décoration sera en bronze.

La mort a, par malheur, fait dans les rangs des artistes associés à la grande XXXII!. 3' PÉRIODE. 22