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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité
Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)
Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)
Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)
Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)
Date d'édition : 1886-07-01
Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication
Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication
Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication
Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 86102
Description : 01 juillet 1886
Description : 1886/07/01 (T34,PERIODE2)-1886/12/31.
Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k203123b
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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PUBLICATIONS DE LA LIBRAIRIE FIRMIN-DIDOT.
'ON dit que MM. Edmond et Jules de Goncourt nous ont révélé le naturalisme en littérature; ce n'est pas complètement exact puisqu'il est facile de leur trouver des précurseurs, mais on peut les féliciter, si on le juge a propos, d'avoir contribué dans une large mesure à entraîner les écrivains sur la pente où les meilleurs glissent aujourd'hui, aux applaudissements de la foule et sans aucun souci de ce que l'on appelait autrefois les limites du bon goût. Mais ce n'est pas là la seule invention de MM. de Goncourt; par une sorte d'anti-
nomie, en même temps que, prèchant d'exemple, ils engageaient tes auteurs à délaisser l'hyperbole et à se vouer au culte exclusif de la vérité vraie, de la franchise sans bornes dans l'observation de la vie contemporaine, leur esprit ingénieux et subtil, remontant vers le passé, entreprenait la réhabiiitation du siècle le plus faux, le plus maniéré, le plus hyperbolique qui soit! Ce faisant, ils prétendaient, du reste, ne pas s'écarter de leur doctrine et montrer ce que fut en realité une époque injustement dédaignée et vouée au mépris de l'histoire. Nous devons aux recherches infatigables de MM. de Goncourt, la connaissance de ce xvin" siècle tant décrié; ce sont eux qui l'ont découvert. Ils ont fait plus; ils nous ont appris a l'aimer. On sait qu'un véritable engouement a succédé au discrédit dont il était l'objet; engouement excessif, peut-être, comme le sont toutes les réactions, mais comment n'être pas ensorcelé par la séduction de cette époque charmante qui vit fleurir toutes les qualités de grâce et d'esprit dont est capable notre race française ? L'ouvrage que vient de rééditer la librairie Firmin-Didot, est un de ceux qui ont le mieux assis les droits de MM. de Concourt à être considérés comme les inventeurs du xvm" siècle il traite de la Femme c'est-à-dire de l'êlre qui 4. Edmond et Jules de Concourt La Femme (ttt xvnr sM'eie, un vol. illustré de G4 reproductions sur cuivre, par Dujardin, d'après les originaux de l'époque. Prix broche, 30 francs; relié, 40 francs. Exemplaires sur Japon numérotés j a 75 100 francs; exemplaires sur vélin, n" 76 à 't75 50 francs.