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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1886-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1886

Description : 1886/07/01 (T34,PERIODE2)-1886/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203123b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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grande expérience du Pérugin et la noblesse grave de Ghirlandajo; mais tout en reléguant ainsi notre norentin à un rang plus s'econdaire que ses rivaux, nous ne faisons qu'indiquer les restrictions que nous dicte une critique peut-être trop sévère il n'est pas sûr que nous soyons d'accord avec le jugement, des contemporains. Sixte IV, pour sa part, ne distinguait sans doute pas les faiblesses que nous venons d'indiquer il était moins touché par la grandeur de l'œuvre du Pérugin, de Ghirlandajo ou même de Botticelli, que par l'éclat qu'avait su donner à ses fresques, à l'aide d'ornements et de dorures, le talent plus faible de Cosimo Rosselli. A son retour~ de Rome, Botticelli n'occupait pas moins de place dans l'affection du public florentin que Ghirlandajo. Tous deux, en octobre 1482, furent chargés de peindre une nouvelle série de fresques, dans la salle d'audience du palais public, série dont malheureusement on n'a pas conservé de traces. Tous deux furent appelés à prendre leur part dans toutes les questions d'intérêt public qui pouvaient avoir trait à leur art. C'est ainsi qu'ils furent chargés, en 1491, dé travaux en mosaïque pour la chapelle de Saint-Zénobe, dans la cathédrale de Florence, et qu'ils prirent part au concours qui devait, on le crut un moment, amener l'achèvement de la façade de Sainte-Marie des Fleurs. Plus tard, en 1503, nous voyons Botticelli, délibérant avec Cosimo Rosselli, le Pérugin, Léonard de Vinci, Filippino Lippi, Pier di Cosimo et d'autres sur l'emplacement duDrt~M! de Michel-Ange ceci nous prouve que, même au xv~ siècle, Botticelli était encore un des maîtres dont on reconnaissait volontiers la compétence. 11 n'eut pas au retour de Rome de grandes commandes faites par des particuliers comme celles qui attendaient Ghirlandajo, mais on montre encore de lui des tableaux excellents, et notamment le retable célèbre du CoMroMMeme~t de la Vierge à l'Académie de Florence où la danse élégante d'une nuée d'anges lançant des fleurs, avec des mouvements rythmiques, sur des nuages, nous apparaît comme un gracieux avant-goût des merveilleuses créations que nous devons à Raphaël.

Une Madone dans un encadrement circulaire, faite pour la salle d'audience d'une corporation florentine, en 1487, nous donnerait une idée du style du maître à cette époque si elle avait été conservée mais nous n'avons plus que le contrat aux termes duquel elle fut livrée. L'Annonciation de Cestello, peinte en 1490, nous reste aux Offices, dépouillée toutefois de bien des charmes par la restauration. Ce n'est que vers 1500 que nous. arrivons à fixer la date d'un