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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1886-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1886

Description : 1886/07/01 (T34,PERIODE2)-1886/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203123b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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plus pratique que théorique qui les prédispose à ces menues recherches de construction et de distribution qui spécialisent l'habitation anglaise.

Quoi qu'il en soit, la réaction dite « Queen Anne » fut en grande partie la conséquence des abus qu'on avait faits du style gothique. On commençait à se lasser des châteaux forts, de l'architecture « Castellated », lourde et attristée, qui emprisonnait l'habitant dans des intérieurs assombris, au lieu de lui offrir une douce quiétude dans une demeure égayée.

D'un autre côté, après avoir glorifié longtemps le moyen âge, ses arts et ses monuments, les poètes et les littérateurs anglais se prenaient de tendresse pour les moeurs plus douces du xvin~ siècle et pour l'architecture aimable de cette époque.

Particulièrement, Thackeray et sa fille miss Thackeray, dans quelques-uns de leurs romans, firent valoir les usages, les goûts, l'art de ce temps. On montre dans « Kensington Palace Gardens » la maison que Thackeray se fit construire dans le goùt de l'époque Queen Anne qu'il affectionnait. Cette maison, d'ailleurs simple et distinguée, avec une certaine saveur classique, est sans doute la première construite à Londres dans ce style qui devait bientôt tout envahir.

Un architecte de valeur, M. Philip Webb, vers 1861, élevait à Upton, près de Bexley (Kent), une autre maison de même genre pour le poète William Morris. Cette maison n'est pas de style « Queen Anne tel qu'on le comprend aujourd'hui. Elle est entièrement en briques, et l'aspect général reste gothique, malgré les fenêtres «Sash Windows » et une couverture en tuiles William Morris s'est plu à en peindre et décorer lui-même les intérieurs. Toutefois ce décor relève surtout du xiv" siècle italien qu'une nouvelle admiration pour Dante, Pétrarque et les anciens poètes classiques mettait alors en faveur. En en'et, William Morris, poète distingué, en même temps que savant chimiste, peintre verrier fabricant de tentures et de papiers

i. Les œuvres très recherchées et très particulières de M. Webb sont d'un caractère mixte, qui tient à la fois du gothique et du Queen Anne. Telle la maison voisine de celle du poète Thackeray et appartenant à M. George Howard. 2. Les vitraux composés par Burne Jones et exécutes par William Morris sont assurément très remarquables. Le beau vitrail de Saint-Trideswyde, dans la cathédrale du Christ Church à Oxford, exécuté vers 4858 par W. Morris sur les dessins de Burne Jones, conserve encore un caractère gothique adouci par l'influence préraphaeJitique qui commençait à se faire sentir.