Par Largillière encore, nous avons un ~M(M'~ d'une très belle qualité, jadis offert au théâtre par M. Arsène Houssaye, pendant qu'il était administrateur général.
Au xvni° siècle, et surtout dans sa seconde moitié, les œuvres d'art inspirées par notre théâtre deviennent beaucoup plus nombreuses, et l'on peut commencer à y faire un choix.
En continuant donc toujours par les portraits d'artistes, voici une assez jolie toile représentant, dit-on, Mlle LecoM~reMr, dans le rôle de Cornélie. Mais ne s'est-on pas un jour avisé que l'urne sur laquelle elle se lamente, échevelée, portait un médaillon de Voltaire déjà vieux, et l'on a sournoisement supprimé le médaillon plutôt que de renoncer à cette M'~ Lecouvreur, qui n'est vraisemblablement t que M"~ Sainval cadette.
Plus loin est un Lekain, dans Mahomet, par Le Noir; ~"° GoMMSM!, par Nattier
Jeune Gossin, Zaïre, est ton ouvrage,
H est à toi, puisque tu l'embellis.
par Nonnotte, une Dumesnil, que d'après son costume de velours, à corps, j'ai prise longtemps pour l'Elisabeth, du «comte d'Essex ». C'est Agrippine!
Et combien de mécomptes semblables peut révéler la curieuse suite des petits dessins coloriés du théâtre d'alors, par DuplessisBertaux.
Un charmant pastel, gris-bleu, de Vigée, représente M"" Dangeville, en pèlerin/dans les Trois Cousines.
Van Loo a fait un portrait très ferme, en pied (quart nature), de Préville; Sicardi, une 2'~e de Jfolé, qui rappelle beaucoup Dumas père, Gérard unè très belle esquisse peinte de Fleury; Gros, -un bon portrait de M'~Leverd..
D'un peintre inconnu, nous avons ~f"" Vestris, assez faible comme œuvre d'art, mais dans un cadre modèle, de style Louis XVI. Et, pour en finir avec les portraits du plein xvnr'siècle, un autre .peintre inconnu nous a laissé l'image du vieux Brizard, sur une .grande toile, reléguée pendant longtemps à la porte du Comité .d'administration. Mais là sans doute cet ancêtre levait. trop lamentablement les bras au ciel! On l'a relégué plus loin encore.