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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1886-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1886

Description : 1886/07/01 (T34,PERIODE2)-1886/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203123b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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a l'habitation moderne anglaise; Woodward, qui, inspiré par le poète Ruskin, mit le gothique italien à la mode. Suivant le vieux style vénitien, il propagea le goût des marbres, des pierres dures et des mosaïques dans la décoration extérieure des édifices. Puis, vivant encore, E. W. Godwin, architecte du TownHalldeNorthampton. Cet hôtel de ville est un sensible exemple du gothique anglo-français qui fut, en Angleterre, la conséquence des écrits de Viollet-le-Duc. Tous les architectes anglais n'ont certes pas eu les mêmes idées sur la façon dont il convenait d'interpréter le moyen âge. Puisant à des sources très variées, mettant à contribution les différentes époques du passé, cherchant souvent leurs inspirations à l'étranger, très innuencés par le gothique français, on pourrait les classer en trois partis différents

D'abord les constructeurs archéologues, ayant horreur de l'éclectisme, n'admettant aucun compromis, qui ont incliné vers les types primitifs. Ils visaient à la littérale reproduction d'un style, n'acceptaient que ce qui était autorisé par un précédent et sacrifiaient volontiers les besoins modernes pour ne pas troubler les conditions des formes anciennes.

Puis les architectes qui, tout en professant le plus grand respect pour le moyen âge, le croyaient susceptible de modifications et se sont efforcés de l'assouplir aux exigences de l'Utile. Ils recherchaient alors les principes de cet art plutôt que ses formes traditionnelles et ne craignaient pas de les rejeter quand elles ne leur semblaient pas justifiées. Ce fut une École d'adaptation artistique formée par des esprits libres et élevés.

Ennn les éclectiques et les indépendants, usant des formes moyen âge sans souci des dates et des provenances, altérant leurs proportions ratioimelles et les utilisant comme un décor pour masquer des dispositions toutes modernes.

On distingue ces trois caractères différents, quand on étudie l'innombrable série des édifices gothiques, religieux ou civils, qui en ce siècle ont couvert le sol des trois royaumes unis. Cette production considérable est due, pour beaucoup, au grand mouvement religieux qui depuis quarante ans s'est produit en Angleterre. Non seulement il a provoqué la restauration de toutes les cathédrales et de toutes les anciennes églises par centaines, mais encore il a nécessité la construction d'un nombre infini de nouvelles églises, soit pour la religion anglicane, soit pour les nombreuses sectes qui en dérivent, soit même pour le catholicisme qui est la religion dominante en Irlande