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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1873-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1873

Description : 1873/07/01 (T8,PERIODE2)-1873/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203097z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Albert, dit-on, était son onde. Peut-être fut-il son maître mais c'est là une simple conjecture, car il paraît qu'on ne sait pas grand'chose du neveu. L'époque exacte de sa naissance, on l'ignore. Celle de sa mort? On n'est pas fixé, et si l'on possède sa signature, ce n'est pas sur ce portrait qu'on l'a trouvée. L'œuvre est datée

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mais elle n'est pas signée. En attendant que t'érudition ait dissipé toutes ces ténèbres, laissons-nous aller au plaisir d'admirer cette jeune femme, qu'elle vienne de Benjamin ou de Jacob. Admirer, c'est beaucoup et ce n'est pas assez. Elle n'est pas jolie, et pourtant on est tenté de lui faire un doigt de cour. Gageons qu'elle ne songera pas à s'en formaliser. Naïve personne, voire même un peu gauche, et malgré tout coquette. Ce portrait aura été un événement dans sa vie. Elle s'est mise en frais. La voilà dans ses plus beaux' atours robe noire brodée d'argent aux manches et à la taille un énorme pompon à la ceinture des manchettes soigneusement empesées; des bracelets, un collier d'or; l'éventail à demi ouvert dans la main droite qui ne semble pas très-habituée à en jouer par-dessus la collerette en guipure,'une colossale fraise tuyautée, chefd'œuvre de la repasseuse, lui couvre les épaules et le haut de la poitrine, encadrant une petite tête qui se penche comme pour écouter complaisamment quelque propos doux ou gai, une physionomie souriante, rayonnante, candide et malicieuse à la fois un bonnet comme on n'en fait plus, un bonnet cousin de sa fraise, lui serre les oreilles et laisse voir la naissance de ses cheveux roux, lissés en arrière à la chinoise. Le regard petille de jeunesse et la bouche légèrement entr'ouverte donne à la joie qui anime le visage une nuance d'étonnement. Cette jeune femme évidemment s'amuse, mais il est clair aussi que cela ne lui arrive pas tous les jours. Elle n'en revient pas, mais elle y reviendrait volontiers. Ce piquant portrait aura fait passer à Benjamin Cuyp un agréable moment qu'il n'a eu garde d'abréger. Pas d'improvisation, pas d'emporte-pièce, rien de t'~x abrupto de Hais dans cette peinture, lissée comme les cheveux du modèle, avec amour, mais auss.i avec esprit, sans excès de caresse, coquettement, mais magistralement.

Le Por/ra~ vieille femme par Aart Mytens éveille d'autres idées. 11 y a de beaux ans que cette vénérable grand'maman a renoncé à la