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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1873-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1873

Description : 1873/07/01 (T8,PERIODE2)-1873/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k203097z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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dont chacune fut le centre d'une vie toute municipale comme les villes grecques. La civilisation phénicienne ne rayonna pas dans la montagne et eut peu d'action sur la population de la Syrie Avant la domination grecque/le Liban, la Cœlésyrie et la Syrie furent des pays complétement arriérés. Les routes un peu praticables de ces régions sont l'ouvrage des Romains (les inscriptions nous l'apprennent)2; même les routes romaines, celles du fleuve du Chien, par exemple, n'ont jamais pu livrer passage à des véhicules~; le chameau fut toujours dans l'intérieur le grand moyen de transport; or le chameau, cet ennemi mortel de la civilisation, rend la route carrossable inutile, et en amène la' destruction. Le Liban, dans Strabon, est tout entier entre les mains des brigands et des barbares. La côte échappait à ces inconvénients par la facilité du transport par eau.

En général !a lutte du citadin et du nomade (du Syrien et du Phénicien, d'une part, de l'Arabe, de l'autre) est la clef de toute l'histoire de Syrie. Sous les Romains, le nomade est dompté; Palmyre, le Hauran,

COUVERCLE DE SARCOPHAGE TROUVE A KNE 1 FED H.

arrivent à une civilisation complète; la Syrie cultivée est double en surface de ce qu'elle est aujourd'hui; les routes sont entretenues et sûres; Avec le triomphe des Saracènes et de l'islam commence la barbarie. La barbarie en ce pays est toujours le triomphe du Bédouin, de l'homme qui a peu de besoins, qui n'estime pas l'industrie, qui se passe de véhicules 4. V. Ritter, XVl[,p.46-)7.

2. Corpus M:scr. lat., Syrie, n~ 197 et suiv. La vieille route du fleuve du Chien, qui passe au-dessus de.celle qui date de Caracalla (celle d'aujourd'hui), devait être un casse-cou vraiment inconcevable. Les routes élargies par les Romains sont si chétives que l'on prend des routes antérieures la plus pauvre idée.

3. Les chariots n'étaient guère connus en Syrie avant l'expédition de 1860. Nous fûmes témoins de t'étonnement qu'ils causèrent. Les brouettes de la mission, que les Arabes de Saïda appelèrent csrossM~ furent les premiers véhicules que la Syrie eût vus depuis des siècles.