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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1867-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1867

Description : 1867/01/01 (T22)-1867/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2030867

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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les yeux ces traits chéris et les confondre dans une même action de grâces, il les rappela dans la Vierge et dans l'enfant Jésus qu'il peignit & fresque sur le mur de son jardin. C'est ainsi que Raphaël se trouva, dès sa naissance, consacré à la Vierge. En souriant à sa mère, c'est à la Vierge qu'il adressa ses premiers sourires, à elle aussi qu'il envoya ses premiers baisers. Ses premières pensées, ses premières paroles se partagèrent instinctivement entre ce que la réalité et l'idéal, le temps et l'éternité, ont à la fois de plus pur, et lorsque mourut la douce Magia lorsqu'une étrangère fut venue s'asseoir au foyer paternel 2, l'enfant t prédestiné revit sa mère encore à travers l'image aimée de la Madone. Cependant Giovanni continua de prodiguer ses soins à'son fils, et non content de l'avoir placé petit enfant dans les bras de la Vierge, il h; montra, paré des grâces de la première jeunesse, à. côté du trône de )a Reine des anges Raphaël devait donc sans cesse regarder la Vierge, et développer dans cette contemplation le sens divin dont il était doué. Bientôt, un nouveau deuil, le plus grand des deuils, vint affliger son cœur. Giovanni Santi mourut le 1" août 1~9/[. Le Sanzio, âgé de onze ans, demeura à la discrétion de sa belle-mère, Bernardina, et du prêtre Bartolommeo, son tuteur et son oncle. Tout à coup la maison paisible et heureuse, où jusqu'alors il avait vécu, se remplit de discordes et de bruit; un voile s'étendit sur ses chers souvenirs, et les visions qui avaient charmé ses jeunes années s'évanouirent. Mais bientôt il fut placé chez Pietro Vannucci et à la vue des Madones du peintre de 1. Magia mourut le 7 octobre 149). Quatre jours avant, Raphaët avait perdu ?a grand'mère paternelle, Elisabetta, et il perdit en outre quetques jours plus tard son unique soiur.

2. Giovanni Santi contracta son second mariage avec Bernardina, fille de )'orfé~re Pietro di Parte, le 2o mai 1492, à )'égHse 5fHt<ft-/i~~<f{.

3. Sur l'invitation de Pietro Tiranni, Giovanni Santi s'était rendu à Cagli, avec sa femme et 'on fils, afin de peindre une chapelle dans )'égiiso Saint-Jean (église des Dominicains). La fresque principale représente la Vierge assise sur un trône. Elle tient sur ses genoux l'enfant Jésus. De chaque côté du trône se trouve un ange, et l'ange de gauche est le portrait deRaphaët, à )'ago de 9 a )0 ans. Les figures de saint François, de saint Pierre, de saint Dominique et de saint Jean-Baptiste complètent ce tableau. 4. La rrésinte!)igence qui divisait le beau-frère et la beue-sosur devint telle, que Bernardina dut quitter la maison Santi. Ce fut alors qu'intervint Simone Ciarla, oncle maternel de Raphaël, et que l'enfant fut placé a l'école de Pérugin. Raphaë) s'y fit de suite aimer des plus dignes collaborateurs du maître. H connut Andrea di Luigi d'Assise, surnommé t'/M~e~MO~ célèbre par les fresques qu'il avait peintes déjà à Rome et à Orvieto. Il s'attacha à Bernardino di Betto, de Pérouse, surnommé ~M~MftccAto. se lia avec Giambattista Caporali, Sinibaldo Ibi, Eusebio di San Giorgio, Gian !\icco~o Manni, Kocco Zoppo, Baccio Uberti et son frère Francesco, surnommé << Bac-