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Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1867-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1867

Description : 1867/01/01 (T22)-1867/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2030867

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ni pour le Patrocle chez /h~<?M~M. La crise académique a duré assez longtemps chez M. Ulmann. Il sort aujourd'hui de la tragédie, et son tableau 1'0/Y< P/a?!/o est peut-être la meilleure peinture, et certainement la plus libre qu'il nous ait encore montrée. Au fond d'une chapelle, le cadavre d'une jeune fille est couché sur un tapis, et dort, rigide et froid, auprès du cercueil qui s'ouvrira tout à l'heure pour le recevoir; cette morte était aimée, on a jeté des fleurs autour d'elle; le fiancé s'est agenouillé auprès de la chère dépouille, et toute une famille de paysans des Marais-Pontins emplit la chapelle, se lamente et prie. Ces figures éparpiUées, pleurant auprès de ce cadavre, ont une tournure assez dramatique, et donnent l'idée, non d'une composition inventée, mais d'une scène que M. Ulmann a dû voir dans quelque pauvre église, et qui l'a touché. Quoique le pinceau n'ait pas toute l'expérience désirable, l'œuvre est honorable; elle procède d'un art loyal et sain.

Nous passerons sans trop nous y arrêter devant le Ribera ~c.s'?t< « la porte de /r~-(7~~ spirituel tableau de M. Bonnat, devant le t~tibule et la P/'o~n~e de M. Heilbuth, qui continue, non sans talent, son innocente comédie des mœurs romaines. Nous retrouverons ces deux peintres à l'Exposition universelle. Nous y retrouverons également M. Knaus, qui a rarement été plus incisif que dans Son Altesse en voyage; notre dessein est de mettre également en réserve, pour le compte rendu du Salon du Champ de Mars les tableaux de MM. Jules Breton et Fromentin. Certes, ce ne sont pas là des maîtres à dédaigner. Mais les œuvres qu'ils ont envoyées à l'Exposition des Champs-Elysées ne sont pas faites pour ajouter beaucoup à leur gloire, et il est mieux, il est plus fraternel assurément de les réserver l'un et l'autre pour la décoration de l'Exposition universelle, où figurent avec tant d'honneur les ouvrages auxquels ils doivent leur renommée.

Le petit groupe des peintres de scènes orientales n'est pas complétement représenté au Salon. M. Belly nous manque, et nous avons dit pourquoi il a voulu faire une excursion dans le monde antique et il a peint ce grand tableau des ~'r~ne.~ qui ne vaut ni la Mer-Mor/e, ni les Pèlerins allant à la ~ec~MC. Nous avons, il est vrai, M. Berchère et ses Funérailles au D~er~ M. Pasini, qui dans ses Pèlerins 7M!MM~~M exprime si bien le fourmillement poudreux des foules en marche, et M. Mouchot, si simple et si vrai dans le tableau dont la gravure accompagne cet article, la Sortie de la Mo.~M~. Dans cette scène, comme aussi dans les Pèlerins de la ~M~, M. Mouchot, de plus en plus maître de son :instrument, a adopté un procédé de peinture sommaire, et qui, avec peu, sait'dire beaucoup. H faudrait citer en outre M. Magy, M. Guil-