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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1865-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1865

Description : 1865/07/01 (T19)-1865/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2030833

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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naissance de l'invention. Pour le plaisir de citer un hémistiche d'Horace, on a trop souvent amrmé les ressemblances de la peinture avec la poésie. H convient dans ce livre, non-seulement de montrer les liens qui les unissent, mais de marquer les limites qui les séparent.

YH.

LE i'REMfEi! MOYEN PUUft LE PE)NTME U'HXt'ttIMEit SA FENSËE EST L'ORDONNANCE.

Un jour que Prud'hon dînait à la table de M. Frochot, préfet de la Seine, ce magistrat exprima le désir que Prud'hon peignît un tableau qu'on voulait suspendre dans la salle où se tenaient les assises de la cour criminelle, et, en parlant de l'effet à produire sur les accusés, il laissa tomber ce vers d'Horace

HtU'ô antecedentom sceiestum

Deseruit pede pœna daudo.

(Il est rare que la peine boiteuse n'atteigne pas le criminel qu'elle poursuit.) Aussitôt Prud'hon se lève et demande la permission d'aller tracer à la plume le tableau désiré, dont toute l'ordonnance s'est présentée à son imagination. Avec les yeux de sa pensée, il a vu le criminel en fuite, ~M~M ~<<~ et la Justice lui est apparue, non pas claudicante, comme la représente le poëte, mais fendant les airs d'un vol rapide et accompagnée d'une autre figure ailée, la Vengeance divine. Prud'hon n'avait pas inventé le motif, mais il en inventait l'ordonnance, et il l'inventait avec le génie d'un peintre en transfigurant l'image écrite, en lui donnant, au lieu de béquilles, des ailes. Sur-le-champ il avait indiqué les grandes lignes, jeté les figures et leurs draperies, prévu leur pantomime, balancé les masses, arrêté le cadre. Telles sont, en effet, les opérations qui constituent ce qu'on entend par l'ordonnance, et ce qu'on appelle aussi la composition; mais ce dernier mot, dont la signification est plus étendue, embrasse l'invention du peintre et l'économie de son tableau, à tel point qu'on l'emploie souvent comme un synonyme du tableau lui-même. Dans son acception plus restreinte, la composition n'est autre chose que l'ordonnance, c'est-à-dire l'art de mettre en ordre les éléments du tableau, de les disposer, de les combiner, ou, si l'on veut, de distribuer les rôles aux acteurs du drame, car les Grecs appelaient la composition le drame du peintre (ro ~p<x~.ct -rou <~d-~xoou). ce qui