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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1865-07-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 juillet 1865

Description : 1865/07/01 (T19)-1865/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2030833

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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est débauché, querelleur, » Quant à Puget et La Rosé, « ce sont, ditil ailleurs, des ouvriers qui se font valloir et savent prolonger leurs ouvrages pour se rendre nécessaires. » Sur ces entrefaites arriva à Toulon un homme qui seul osa tenir tête à Puget, si bien qu'il finit par le dégoûter de l'arsenal.

Cet homme est le chevalier de Clairville. Son apparition au port de Toulon marque l'aurore d'une révolution, le premier coup porté à l'art de la décoration navale. Clairville, commissaire général des fortifications, venait pour s'occuper de la clôture du cap Sépé et de l'agrandissement de l'arsenal. Or déjà, Puget, regardé comme la plus forte tête de Toulon, avait, sur la demande du duc de Beaufort, donné des plans de l'un et de l'autre travail. Clairville, irrité de l'omnipotence d'un artiste qui empiétait sur ses attributions d'ingénieur, se fit un parti pris d'improuver toutes les idées, toutes les œuvres de Puget. Ce bâtiment de l'étuve, d'une structure belle et magnifique, qui n'est plus qu'à couvrir, il veut le jeter à bas. La muraille de clôture du cap, imaginée par Puget comme une œuvre d'art et d'utilité tout ensemble, c'est-à-dire, ainsi que s'exprime l'intendant, « avec un ordre d'architecture qui contente la vue, il la condamne. Les plans d'agrandissement, dressés par l'artiste dans cet esprit de beauté qui ne l'abandonnait jamais, il les repousse. Il ne veut pas qu'il reste rien à l'arsenal que ce qu'il propose. En vain d'infreville résiste, en vain il représente Puget comme un excellent architecte, en vain il demande qu'on lui laisse achever le côté du parc commencé, pendant que Clairville conduira l'autre, afin que l'on.juge de la différence de beauté, différence qui n'augmente presque point la dépense. L'ingénieur tient bon, met en avant, comme toujours, l'économie, les exigences de la défense militaire, et, comme toujours, il l'emporte. La retraite de d'Infreville, survenue au mois d'avril 1070, eut peut-être pour cause ce triomphe de l'esprit positif sur des projets dès long-temps caressés, où le goût éclairé de l'intendant trouvait mieux son compte. Toutefois Puget, soutenu à Toulon par d'Infreville, à Aix par le premier président, Forbin d'Oppècle, à Marseille par Arnoul, intendant des galères, obtint que ses plans ne seraient pas complétement éliminés. On les envoya à Colbert avec ceux du chevalier de Clairville. Mais cette lutte où il avait vu Colbert se tourner si résolûment contre lui, acheva de l'aigrir et de lui rendre odieux le ministre, qui, rayant appelé à Toulon, l'y tenait à peu près inactif. Il obtint ou prit un congé, et s'en fut à Gênes, sa ressource suprême en temps de disgrâce, son asile, son mont Sacré. C'était à la fin de 1669.

Qu'allait-il faire à Gênes? Nous le savons déjà. Il allait mettre la der-