Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 286 à 286 sur 404

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1859-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1859

Description : 1859/01/01 (A1,T1)-1859/03/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2030655

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91%.


la supposition d'un caprice arbitraire du goût national. Quoi qu'il en soit de la/solution dé ce problème, qu'elle soit physiologique ou artistique, le caractère particulier du type humain, sous les premières dynasties, n'en est'pas moins un des critériums les plus certains pour le classement chronologique'des œuvres et des monuments de l'ancienne époque. Il ne nous resterait plus à parler que des stèles, mais là nous sommes en pleine archéologie. Les recueils consacrés à la science initieront le public compétent .aux questions historiques, que soulève ou que résout la collection des stèles rapportées par M. Mariette; mais.nous ne pouvons quitter la maison grecque du prince Napoléon sans saluer la perle de sa collection, un dés plus vénérables et des plus curieux débris de l'ancienne Egypte.' C'est une simple pierre quadrangulaire en grès brun de deux pieds de côté, contenant plusieurs lignes d'écriture hiéroglyphique très-finement sculptées en creux, et présentant encore des traces de peinture. Elle fut, à une époque qui ne remonte pas à moins de quatorze ou quinze cents ans avant notre ère, taillée et gravée pour orner un temple, aujourd'hui inconnu et certainement réduit en poussière par le main des hommes ou l'action du temps depuis plus de deux mille ans. Déchue du rang de monument commémoratif et des honneurs d'une vénération scientifique et religieuse, par suite de la dispersion des matériaux du temple notre pierrepassée à l'état simple de moellon, mutilée par le pic du maçon, éprouva sans doute de longues 'vicissitudes avant d'être ignominieusement fixée dans une des assises du quai d'Ëléphantine. Ce quai, ouvrage magnifique d'ailleurs, a été construit sous la domination des Lagides, avec les débris des temples qui, dès cette époque, couvraient déjà le sol de la Haute-Egypte. La muraille, longue de deux cents mètres et haute de vingt, présente l'aspect'd'une mosaïque gigantesque, d'une marqueterie d'inscriptions hiéroghyphiques de toute origine, de toute époque et de toute nature. Ainsi dans ces étonnantes vicissitudes. de construction et de destruction, dont l'Egypte porte la trace, dans ces remaniements sans fin de la pierre auxquels s'est livrée cette race obstinée, pendant des milliers d'années, les débris se sont entassés sur les débris, les matériaux se sont transformés à l'infini, et il n'est pas rare de trouver des ruines assises sur des ruines antérieures, bâties elles-mêmes avec les débris des plus anciens monuments pharaoniques. C'est donc au milieu de ce pêle-mêle grandiose et bizarre.que notre pierre a été remarquée pour la première fois par l' M. Lepsius. Si nous devons au savant Prussien la publ ication et par conséquent la connaissance du texte hiéroghyphique, c'est à M. de Rouge, le maître incontesté des égyptologues européens, que nous en devons la tra-