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Titre : A travers la Révolution chinoise : mes séjours dans le sud et dans le nord, l'évolution des moeurs, entretiens avec les chefs des partis, l'emprunt inconstitutionnel, le coup d'État / par Fernand Farjenel,...

Auteur : Farjenel, Fernand (18..-1918). Auteur du texte

Éditeur : Plon-Nourrit (Paris)

Date d'édition : 1914

Sujet : Chine -- 1911-1912 (Révolution)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32092486n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : V-401 p. : grav. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 426

Description : Collection numérique : France-Chine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k202920d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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une résistance à la future dictature dont nul ne doutait plus.

Dans la journée du 26 avril, les chefs du parti du peuple apprirent que le contrat serait signé dans la nuit, mais ils ne savaient où. Aussi ce même soir vers onze heures, le président Tchangki parcourait-il Pékin en compagnie d'un Français, et dans la petite auto qui nous avait si souvent transportés, cherchant quelque indice qui pût lui indiquer le lieu où.se tenait caché le groupe des signataires. Dans la ville, tartare, des soldats étaient apostés en certaines rues, car on craignait une attaque contre le premier ministre, Tchaopingkiun.

Après bien des courses du côté des divers ministères, le véhicule pénétra dans le quartier des Légations. Ce ne pouvait être que là, sous la protection étrangère, que s'accomplirait l'acte fatal.

Dans quelques instants, le jour de Pàques allait commencer pour les Russes; ceux-ci, suivant leur coutume, étaient assemblés dans leur chapelle pour une cérémonie nocturne. Les chants religieux s'élevaient dans le silence de la nuit pour célébrer l'Homme-Dieu qui avait chassé, le fouet à la main, les vendeurs du temple, et prêché aux hommes le détachement des biens de ce monde dans la fraternité et l'amour.

Devant l'édifice en briques grises qui abrite la succursale de la Hongkong and Shanghaï lianking Corporation, la voiture s'arrêta. Il était minuit. Dans la rue sombre on distinguait un mafou, tenant en main deux chevaux blancs connus pour appartenir au ministre des finances. C'était bien là. Des rais de lumière filtraient des fenêtres dans la cour dont la porte était ouverte à cette heure insolite un sikh montait la garde.

A l'intérieur se trouvait en effet le groupe des représentants des banques et ceux de Yuen Chekai. Sir Hillier qui, malgré sa cécité, dirige la succursale anglaise, M. de