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Titre : Oeuvres illustrées ; 4. La reine Margot. 4, 1 / par Alexandre Dumas ; éd. ill. par E. Lampsonius et Lancelot

Auteur : Dumas, Alexandre (1802-1870). Auteur du texte

Éditeur : Calmann Lévy (Paris)

Date d'édition : 18

Contributeur : Lampsonius, Eugène (1822-1871). Illustrateur

Contributeur : Lancelot, Dieudonné Auguste (1822-1894). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb388585722

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres illustrées

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12417486p

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38858669f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 178-186 p. : ill.

Format : Nombre total de vues : 182

Description : [La reine Margot (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k202877g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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C'est à ceux qui ne veulent pas être pendus à deviner.

– Mais enfin à quoi le reconnaîtrai-je?

– Je vous ai dit que tous les matins à dix heures il passait devant la fenêtre du chanoine. – Mais beaucoup passent devant cette fenêtre. Que Votre Majesté daigne seulement m'indiquer un signe quelconque.

Oh c'est bien facile. Demain, par exemple, il tiendra sous son bras un portefeuille de maroquin rouge.

Sire, il suffit. Vous avez toujours ce cheval que vous a donné M. de Mouy, et qui court si bien? Sire, j'ai un barbe des plus vîtes. Oh! je suis pas en peine de vous! seule-

gentilhomme nommé de la

l'amiral, entrait à Pans par la porte Saint-Marcel vers la fin de la journée du Vt août 1572, et, jetant un regard assez dédaigneux sur les nombreuses hôtelleries qui étalaient à sa droite et à sa gauche leurs pittoresques enseignes, laissa pénétrer son cheval tout fumant jusqu'au cœur de la ville, où, après avoir traversé la place Maubcrt, le Petit-Pont, le pont Notre-Dame, et longé les quais, il s'arrêta au bout de la rue de Bresec, dont nous avons fait depuis la rue de l'Arbre-Sec, et à laquelle, pour la plus grande facilité de nos lecteurs, nous conserverons son nom moderne.

Le nom lui plut sans doute, car il y entra, et comme à sa gauche une magnifique plaque de tôle grinçant sur sa tnng?e. avec accompagnement de sonnettes, appelait son attention, il fit une seconde halte pour lire ces mots A la Bcllc-Éloile, écrits en légende sous une peinture qui représentait le simulacre le plus Ilntteiir pour un voyageur affamé

ment il est bon que vous sachiez que le cloître a une porte de derrière.

Merci, sire. Maintenant priez Dieu pour moi.

Eh mille démons! priez le diable bien plutôt; car ce n'est que par sa protection que vous pouvez éviter la corde.

Adieu, sire.

Adieu. – Ah à propos, monsieur de Maurevel, vous savez que si d'une façon quelconque on entend parler de vous demain avant dix heures du matin, ou si l'on n'en entend pas parler après, il y a une oubliette au Louvre.

Et Charles IX se remit à siffler tranquillement et plus jusle que jamais son air favori.

IV

LA SOIRÉE DU 24 AOUT 1572.

otre lecteur n'a pas oulylié

que dans le chapitre précé. 1-

,dent il a été question d'un

Mole, attendu avec quelque

impatience par lien ri deNa-

varre. Ce jeune gentilhom.

nie, comme l'a V::l. it annoncé

c'était une volaille rôtissant au milieu d'un ciel noir, tandis qu'un homme à manteau rouge tendait vers cet astre d'une nouvelle espèce ses bras, sa bourse et ses vœux.

– Voilà, se dit le gentilhomme, une auberge qui s'annonce bien, et l'hôte qui la tient doit être, sur mon âme, un ingénieux compère. J'ai toujours entendu dire que la rue de l'Arbre-Sec était dans le .quartier du Louvre; et, pour peu que l'établissement réponde à l'enseigne, je serai à merveille ici. Pendant que le nouveau venu se débitait à luimême ce monologue, un autre cavalier, entré par L'autre bout de la rue, c'est-à-dire par la rue SaintHonoré, s'arrêtait et demeurait aussi en extase devant l'enseigne de la Belle-Étoile.

Celui des deux que nous connaissons, de nom du moins, montait un cheval blanc de race espagnole, et était vêtu d'un pourpoint noir garni de jais. Son manteau était de velours violet foncé il portait des bottes de cuir noir, une épée à poignée de fer ciselé, et un poignard pareil. Maintenant, si nous passons de son costume à son visage, nous dirons que c'était un homme de vingt-quatre à vingtcinq ans, au teint basané, aux yeux bleus, à la fine moustache, aux dents éclatantes, qui semblaient éclairer sa figure lorsque s'ouvrait, pour sourire d'un sourire doux et mélancolique, une bouche