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Titre : Oeuvres illustrées ; 4. La reine Margot. 4, 1 / par Alexandre Dumas ; éd. ill. par E. Lampsonius et Lancelot

Auteur : Dumas, Alexandre (1802-1870). Auteur du texte

Éditeur : Calmann Lévy (Paris)

Date d'édition : 18

Contributeur : Lampsonius, Eugène (1822-1871). Illustrateur

Contributeur : Lancelot, Dieudonné Auguste (1822-1894). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb388585722

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres illustrées

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12417486p

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38858669f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 178-186 p. : ill.

Format : Nombre total de vues : 182

Description : [La reine Margot (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k202877g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Un large flot de sang écumait autour d'eux. – Oh brave, brave la Mole s'écria Marguerite, incapable de renfermer plus longtemps en elle son admiration. Ah! pardon, mille fois pardon de l*ivoir soupçonné

Et ses yeux se remplirent de larmes.

Hélas! h#as! murmura la duchesse, valeureux Annibal. Dites, dites, madame, avez-vous jamais vu deux plus intrépides lions?

Et elle éclata en sanglots.

Tudieu les rudes coups, dit le capitaine en cherchant à étancher le sang qui coulait à flots. Holà vous qui venez, venez plus vite.

En effet, un homme, assis sur le devant d'une espèce de tombereau peint en rouge, apparaissait dans la brume du soir, chantant cette vieille chanson que lui avait sans doute rappelée le miracle du cime*tière des Innocents

Bel aubespin ileurissant;

Verdissant,

Le long de ce beau rivage,

Tu es Tôtu jusqu'au bas,

Des longs bras

D'un lambrusclie sauvage.

Le chantre rossignclet,

Nouvelet,

Courtisant ss bien-aimée,

Voue tes amours alléger,

Vient loger

T"us les ans sous ta ramée.

Or, vis, gentil aubespin,

Vis sans fin

Vis, sans que jamais tonnerre,

Ou la cognée, ou les v«nU,

Ou le temps,

Te puissent ruer par..

– Holà hé! répéta le capitaine, venez donc quand on vous appelle! ne voyez-vous pas que ces gentilshommes ont besoin de secours?

L'homme au chariot, dont l'extérieur repoussant et le visage rude formaient un contraste étrange avec la douce et bucolique chanson que nous venons de citer, arrêta alors son cheval, descendit, et se baissant sur les deux corps

Voilà de belles plaies, dit-il mais j'en fais encore de meilleures.

Qui donc êtes-vous? demanda Marguerite ressentant malgré elle une certaine terreur qu'elle n'avait pas la force de vaincre.

Madame, répondit cet homme en s'inclinant jusqu'à terre, je suis maître Caboche, bourreau dû la prévôté de Paris, et je venais accrocher à ce gibet des compagnons pour M. l'amiral.

– Eh bien moi, je suis la reine de Navarre, répondit Marguerite jetez là vos cadavres, étendez dans votre chariot les housses de nos chevaux, et ramenez doucement derrière nous ces deux gentilshommes au Louvre.