PREFACE
DE LA DÈUXLËME ËDH10N.
A proprement parier, ce livre n'est pas un livre,
c'est une réunion d'articles que la critique a vivement reprochés à l'auteur lors de la première édition. On appuyait fortement surtout sur la bizarrerie des personnages, sur leur condition de bas étage et surtout sur le côté malsain de leur intelligence.
La critique avait tort et raison à la fois tort en ne se
rendant pas compte des motifs qui font que la jeunesse est séduite par l'excentricité des types, qu'au début de ta vie littéraire on ne se rend pas compte de ta force et de la grandeur qui existent dans-la peinture des existenèes tranquilles; mais cela ne s'obtient pas du premier coup. Il faut souvent quinze ans d'études à un romancier pour se rendre compte de cette vérité.
La critique avait peut-être raison en reprochant
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